Pour assurer la crédibilité de la dissuasion aérienne, l’armée mise sur la modernisation du Rafale
La première alerte stratégique de l’armée de l’air a eu lieu il y a 60 ans avec un Mirage IV-A de l’armée de l’air.
Depuis soixante ans, l’alerte n’a jamais été interrompue. Le 8 octobre 1964, un Mirage IV-A de l’Armée de l’Air, équipé de la bombe nucléaire française AN11, décolle pour la première fois. « alerte opérationnelle ». Les forces aériennes stratégiques (FAS) constituent depuis lors la composante visible de la dissuasion nucléaire. A tout moment, les avions du FAS peuvent décoller pour une démonstration de force, un dernier avertissement, une frappe. Contrairement à la dissuasion « invisible » sous-marins lanceurs de missiles, chargés de répondre à une frappe nucléaire, la dissuasion aéroportée permet de répondre « messages » à l’adversaire avant de monter « l’échelle à perroquet ».
« En ces temps de gravité, les forces aériennes stratégiques sont plus que jamais un pilier au sein de nos armées »a souligné mardi le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, en venant honorer l’anniversaire du FAS sur la base « pour les vocations…