RENCONTRE – Le PDG du groupe Michelin sonne l’alarme: face à la concurrence asiatique, il est urgent de préserver la compétitivité des entreprises européennes.
Avec un naturel sobre et discret, le patron de Michelin est toujours inconnu du grand public. Étant donné que son intervention a noté devant la Commission du Sénat consacrée aux difficultés de l’industrie automobile, le 22 janvier, nous ne parlons cependant que dans les milieux économiques. Entendre après l’annonce à la fin de 2024 de la fermeture des usines Michelin à Vannes et Cholet, Florent Menegaux n’a pas emprunté par quatre voies pour signaler, mais avec la fermeté, l’enfer fiscal et social dans lequel les entreprises opèrent en français, tandis qu’elles sont Face à une concurrence féroce sur les marchés mondiaux.
Coûts de production trop élevés
Il n’est pas courant de voir le patron d’un groupe comme Michelin (28 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 132 000 employés dans 26 pays) soulignent également clairement les maux qui menacent l’industrie européenne et expliquent son décrochage progressiste confronté à ses concurrents. «L’observation de Florent Menegaux est factuelle, franc et très équitable. Il le dresse …