Poupette Kenza : la décision vient d’être prise, l’influenceuse enceinte reste en prison
L’influenceur aux millions de followers sur les réseaux sociaux, Poupette Kenza, a été placée en détention provisoire, a-t-on appris ce jeudi 11 juillet. Une décision par ordonnance du juge des libertés communiquée par le procureur de la République de Rouen, Frédéric Teillet, au journal Le Parisien.
Depuis le dimanche 7 juillet, Kenza Benchrif, de son vrai nom, était arrêté et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs.
Une question de taille
L’affaire remonte au 23 février 2024 lorsque deux personnes ont déposé plainte pour tentative d’extorsion, une enquête a alors été ouverte et les investigations menées par les enquêteurs sont remontées jusqu’à Poupette Kenza.
» Les enquêtes ont établi que ce couple, après avoir fait l’objet de divers types de surveillance (physique, installation de mini caméras à proximité de leur domicile et balise GPS placée sur leur véhicule), a été menacé physiquement par un individu sous condition de lui remettre une somme de 200 000 euros. » explique dans un communiqué le procureur de la République de Rouen, d’où est originaire Poupette Kenza. Mais l’histoire ne s’arrête pas là puisque Poupée Kenza, mère de deux enfants et enceinte du troisième, a été identifié comme étant « le client » puisque c’est elle qui serait à l’origine d’un scénario digne d’un film de gangsters, relatent nos confrères du Parisien.
Les avocats de la jeune femme de 24 ans, Maîtres Mourad Battikh et Jérémy Kalfonse, ont également exprimé leur point de vue sur l’affaire dans un communiqué : « Mme Kenza Benchrif réserve ses explications à la justice (…) et ne souhaite pas transformer cette procédure en une bagarre médiatique qui porterait atteinte à la sérénité de l’information et à la recherche de la vérité.. » Avant de continuer : « Ce dernier nie avoir joué le rôle qui lui est attribué dans cette affairequ’au contraire, elle a été dépouillé d’une importante somme d’argent et qu’une procédure a été engagée à cet égard. »
Poupette Kenza : de nombreuses polémiques à son actif
Ce n’est pas la première fois que Kenza est dans le viseur de la justice. Celle qui filme son quotidien et sa vie de famille sur les réseaux sociaux a récemment fait la une des journaux en ayant propos antisémites.
Dans une story Instagram publiée le 15 mai, Poupette Kenza a pris part à l’actualité et au conflit israélo-palestinien. Je suis pro-palestinien, jeJe ne travaille pour aucun sioniste ou juif (…) Je n’ai aucun partenaire, aucun agent qui soit juif. » Avant de faire marche arrière quelques heures plus tard : « Je me suis mal exprimé, j’ai dit que je ne travaille pas avec les juifs. Je n’ai rien contre les juifs, je n’ai rien contre les chrétiens, je n’ai rien contre les musulmans. C’est juste contre les sionistes et ceux qui financent le génocide (…) contre ceux qui le cautionnent et le défendent. »
Des propos qui ont fait réagir Aurore Bergé, la ministre chargée de la lutte contre les discriminations. Sur son compte X, elle a annoncé que le « La Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT, ndlr) sera chargée de rapport au procureur de la République. »