PORTRAIT. Disparition de Mehdi Narjissi : talent précoce, grand espoir du rugby français et sur les traces d’Antoine Dupont

Medhi Narjissi s’est lancé dans le rugby quand il était petit. Au point d’intégrer l’école de rugby du Sporting Union Agenais (SUA) à seulement 5 ans. Pas étonnant quand on sait qu’il est le fils d’une légende du club lot-et-garonnais, le talonneur Jalil Narjissi, qui a combattu sur tous les terrains de France avec une fougue sans pareille.

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Medhi a rapidement suivi les traces de son père en démontrant rapidement son talent précoce avec une prédilection pour l’attaque et le jeu de main. Ce qui lui a naturellement permis de briller au poste de trois-quart centre. Et c’est en tant que capitaine qu’il a mené l’équipe cadette du SU Agen Gaudermen au titre national le 26 juin 2022, en battant l’équipe de Massy au Stade de France. « Être capitaine, c’est une grande responsabilité sur et en dehors du terrain », expliquait-il à l’époque.

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Un avenir prometteur

Des mots qui résonnent singulièrement aujourd’hui et qui en disent long sur la maturité d’un jeune joueur prometteur qui a été rapidement repéré par les recruteurs du Stade Toulousain où Medhi est arrivé juste après son titre de champion avec Agen. Lors de sa première année avec les Rouge et Noir, il a failli récidiver avec l’équipe junior des Crabos, mais les jeunes espoirs du Stade se sont inclinés en finale contre Brive, en juin dernier.

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Cela n’a pas empêché Medhi d’être sélectionné en équipe de France U18, avec laquelle il est parti cet été en Afrique du Sud pour disputer les International Series. Ce charmant garçon, promis à un grand avenir dans le rugby, n’a jamais caché son admiration pour Antoine Dupont, « le ministre de l’Intérieur » dont il rêvait de suivre les traces, mais aussi pour Romain Ntamack, dont il appréciait la classe. Ses camarades de jeu, d’Agen et de Toulouse, ne veulent pas croire qu’il ne foulera plus jamais le terrain de sa passion.