Politique. Mélenchon Premier ministre ? Une idée loin de faire l'unanimité à gauche
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Politique. Mélenchon Premier ministre ? Une idée loin de faire l’unanimité à gauche

Politique.  Mélenchon Premier ministre ?  Une idée loin de faire l’unanimité à gauche

Considéré par certains de ses partenaires comme un repoussoir, Jean-Luc Mélenchon « ne sera pas Premier ministre » en cas de victoire du Nouveau Front populaire aux législatives, a annoncé lundi Marine Tondelier, qui espère renforcer la gauche. coalition de l’aile en vue de duels contre le Rassemblement National.

Le fondateur de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon « n’est pas le leader du Nouveau Front populaire et il ne sera pas Premier ministre », a déclaré lundi le chef des Ecologistes.

Au sein des différents partis qui composent l’alliance de gauche, le PS, LFI, le PCF et les Écologistes, « il y a un accord pour dire que le Premier ministre doit être trouvé par consensus entre les différentes forces politiques », affirme Marine Tondelier qui précise que le candidat à Matignon doit être d’accord avec les quatre partis.

Tweets coordonnés

Ce mode de nomination du Premier ministre a de nouveau été discuté lundi matin par les différents dirigeants des partis, dont le coordonnateur national de La France insoumise Manuel Bompard, assure le secrétaire national des Écologistes.

Jusqu’ici, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure avait exigé un « vote » à gauche en cas de victoire tandis que les Insoumis voulaient que le groupe comptant le plus d’élus propose un nom.

Signe que le PCF, les Écologistes et le PS se sont coordonnés sur leur volonté de sortir de l’équation le fondateur de LFI, Olivier Faure et le patron des communistes Fabien Roussel ont tweeté à la même heure lundi après-midi : « les députés du NFP Les , en collaboration avec leurs partis, choisiront la personnalité qui parviendra à un consensus pour rassembler le pays. Des déclarations qui n’ont visiblement pas convaincu La France insoumise.

« Trouver une personnalité apaisante »

« Personne ne peut décider d’exclure le candidat qui a obtenu 22% à l’élection présidentielle (…) C’est absurde et contre-productif pour la réussite de notre coalition », a déclaré Manuel Bompard sur X, ciblant « les propos de division ».

« Nous voulons avoir la majorité la plus large possible, cela nécessite un consensus. Nous discuterons jusqu’à ce que nous ayons une solution qui convienne aux quatre parties », précise Marine Tondelier, désireuse de trouver « une personnalité apaisée » pour remplacer Gabriel Attal.

« Ce n’est pas contre Jean-Luc Mélenchon, mais nos adversaires politiques utilisent cet épouvantail pour nous discréditer », ajoute-t-elle.

« Je ne m’élimine pas et je ne m’impose pas »

Ce week-end, le triple candidat à la présidentielle a ravivé les tensions en affirmant son « intention de gouverner ce pays », même s’il a ajouté la formule habituelle qu’il utilise depuis la dissolution de l’Assemblée : « Je ne m’élimine pas et je ne m’élimine pas ». Je ne m’impose pas.

« Ce qui me relève, sur le terrain, un peu partout et particulièrement auprès des électeurs de gauche, c’est qu’aujourd’hui Jean-Luc Mélenchon n’est pas la solution », a déclaré le lendemain l’ancien Premier ministre. Ministre Lionel Jospin.

L’intéressé, qui doit s’exprimer lundi soir sur France 2, a qualifié sur son blog les « attentats » contre lui de « machine à faire perdre des voix à la gauche dans tous les secteurs de la société ».

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