Policiers blessés par balles à Paris : femme agressée, mare de sang, opération… ce que l’on sait de l’attentat

Des coups de feu au sein d’un commissariat : c’est rarissime. La scène s’est déroulée jeudi soir vers 22h30 au sein de la préfecture de police de Paris. Un homme qui venait d’être arrêté a volé l’arme d’un policier et a ouvert le feu. Que sait-on à ce stade ce vendredi matin ?

Ce qui s’est passé ?

Jeudi soir vers 22 heures, la police a été alertée pour l’agression violente d’une femme au cutter dans un immeuble du 13e arrondissement de Paris. Lorsqu’ils sont arrivés sur les lieux, ils ont découvert une mare de sang. Ils doivent enfoncer une porte pour intervenir et neutraliser un suspect avec un Taser. Ce suspect est conduit au commissariat.

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Comment cet homme a-t-il pu tirer sur la police ?

Lorsque les policiers arrivent au commissariat, ils testent l’alcool du suspect. L’homme a les mains libres. Il en profite pour s’emparer de l’arme de l’un des deux policiers et ouvre le feu. Deux policiers sont blessés. Le premier policier blessé a eu le réflexe de récupérer son arme et de viser le suspect.

Quel est l’état de santé des policiers ?

Les deux policiers ont été soignés dans l’état d’urgence absolue. Le plus gravement atteint a été opéré pendant la nuit à l’hôpital Georges-Pompidou à Paris. Selon Le Figaro, l’intervention chirurgicale « s’est mal déroulée » mais l’état de santé du patient « s’est stabilisé vers la fin ». Ce matin, le pronostic vital serait encore engagé. Le deuxième policier, celui qui a tiré sur le suspect, est désormais hors de danger. Il a été touché à l’aine et à l’abdomen. L’intestin a également été touché. Sa famille a pu le voir à son réveil, précise le journal.

Qui est le suspect ?

L’attaquant est « de type asiatique », selon Le Figaro. Son identité n’a pas été rendue publique. Ses liens avec la femme qu’il a attaquée au cutter ne sont pas encore connus. Aucune information n’a été donnée sur l’état de santé de la femme agressée.

Quelles enquêtes sont ouvertes ?

Le parquet de Paris a ouvert trois enquêtes : deux ont été confiées au 3e DPJ, l’une pour « tentative d’assassinat sur femme », l’autre pour « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique ». La troisième enquête a été confiée à l’IGPN pour « violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique », comme c’est toujours le cas lorsqu’un policier fait usage de son arme.