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Pole position pour Max Verstappen à Imola, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne

Pole position pour Max Verstappen à Imola, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne

Et voilà ! Une nouvelle fois Max Verstappen a dégoûté toute la planète F1. Et pourtant tout indiquait depuis vendredi matin que sa Red Bull ne se sentait pas à la hauteur du tourniquet d’Imola. Jusqu’à emmener le triple champion du monde dans les graviers. Les McLaren ont volé, les Ferrari se sont envolées. Et puis le moment de vérité est arrivé. Le moment de vérité. La seconde de vérité. Le dixième qui condamne. Et là le Néerlandais a réalisé une série de tours exceptionnels, se surprenant avec une pole position décrochée avec une poignée de centièmes de seconde de moins face aux deux McLaren. 0 »074 sur Oscar Piastri et 0 »091 sur Lando Norris. Au micro, en liaison avec Christian Horner, le patron de l’équipe et ses ingénieurs Max Verstappen allait exploser de joie, n’en revenant pas d’être face aux chiens enragés qui le poursuivaient, sentant le Batave attaquable. Une vaine poursuite ou en faisant demi-tour les deux pilotes de papaye n’ont pas vu les combinaisons rouges des gars du coin. Pas de grands noms de Ferrari pour participer à la frénésie promise. Dépassé par le rythme de la RB20 et celui des deux outsiders aux accents britanniques. Les fans de Ferrari étaient attirés par l’odeur du sang. Ils respiraient l’odeur du sans. Un débours de 0 »224 pour Charles Leclerc (4e) et de 0 »487 pour Carlos Sainz (5e).

Plus loin on croisera les deux Mercedes hors course avec George Russell 6e, devant Carlos Sainz d’un millième de seconde. Lewis Hamilton est encore plus en retard. Huitième à 0 »758. Autre part.

Et Sergio Perez, le coéquipier du Néerlandais au volant ? Même pas présent en Q3, avec un 11ème temps à 0 »015 de l’échéance. Une contre-performance dommageable pour une équipe Red Bull en difficulté tout au long du week-end.

Pas d’Alpine non plus, laissé de côté en Q2 avec une nouvelle fois Esteban Ocon (12e) devant Pierre Gasly (15e) privé de son dernier tour chronométré pour avoir dépassé les limites de la piste. Pierre Gasly plaidera également coupable de cette action : « Je suis sorti dans les graviers à deux tours de la fin. c’est de ma faute. Je n’ai pas fait le travail. C’est dommage car je me sentais bien avec l’équilibre de la voiture. » . Autres victimes de cet enchaînement, Lance Stroll (13e) et Alex Albon (14e).

Pas de Fernando Alonso non plus, parti en Q1. Une contre-performance qui s’explique certainement par l’accident qui a gravement endommagé son Aston Martin quelques heures plus tôt. Même si l’Espagnol a eu l’élégance de ne pas blâmer le matériel, s’estimant responsable de ce samedi en pagaille. Une 19ème place sur la grille donc pour le pilote asturien qui aura de nouveau goûté au gravier lors de cette course contre la montre, avant de repartir pour une dernière tentative avec des pneus tendres usés. Et il n’y a pas de miracle là-bas. Un AMR24 réticent, mal équilibré et très vite on le voit mettre le clignotant et aller mettre sa voiture au garage. Un week-end à oublier sauf miracle improbable et GP chaotique demain.

Et voici donc Alonso qui retrouve avec lui les habituels balayages F1 du peloton. Les deux Sauber, la Haas de Kevin Magnussen définitivement surclassée par Nico Hulkenberg son équipier et Logan Sargeant sur Williams. Un choc de quartier pour le fier Espagnol.

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