Pokémon : ne croyez pas tout ce que vous lisez sur Internet, l'histoire glauque de Typhlosion a enfin une origine et ce n'est pas si mal
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Pokémon : ne croyez pas tout ce que vous lisez sur Internet, l’histoire glauque de Typhlosion a enfin une origine et ce n’est pas si mal

Pokémon : ne croyez pas tout ce que vous lisez sur Internet, l’histoire glauque de Typhlosion a enfin une origine et ce n’est pas si mal

Actualités du jeu Pokémon : ne croyez pas tout ce que vous lisez sur Internet, l’histoire glauque de Typhlosion a enfin une origine et ce n’est pas si mal

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Le « TeraLeak » qui a affecté Game Freak a divulgué de nombreuses informations, notamment des documents sur l’histoire de Little Monsters. Sur Internet, Typhlosion est présenté comme un « tueur », un « violeur » et un « pédophile », les créateurs de la franchise en sont-ils vraiment arrivés là ?

La typhlosion sur le banc des accusés

La semaine dernière, Game Freak a subi la plus grosse fuite de données de son histoire : « TeraLeak ». Ce qui a été diffusé sur la toile, ce ne sont pas seulement les codes sources de plusieurs jeux, mais aussi des scénarios sur l’histoire de Pokémon. Une créature en particulier est au centre de l’attention : Typhlosion, un type de feu qui possède également une version de Hisui, feu et fantôme. Et dans la fuite qui nous intéresse ici, un petit scénario appelé « péché originel » s’est échappé. Si vous avez lu des personnes décrivant Typhlosion comme un « pédophile », un « kidnappeur », un « violeur » et un « tueur », ce n’est pas le cas, rassurez-vous. Le texte qui a fuité sur 4Chan a en fait été mal traduit par un logiciel automatique. Plusieurs informations cruciales manquaient dans la version traduite en anglais qui étaient présentes dans la version japonaise originale.

Tout vient de la mythologie japonaise

Les scénaristes de Game Freak se sont inspirés de la mythologie japonaise et notamment des Yokais (démons japonais), des Noppera-bos et des Mujinas.pour écrire sur le passé de Typhlosion. Ces monstres mythologiques sont capables de se transformer en objets et même en humains. Dans ces contes populaires, la jeune fille trompée par la créature transformée en humain a entre 16 et 20 ans, tranche d’âge qui respecte la majorité sexuelle au Japon.

J’ai contacté quelques traducteurs professionnels (du japonais vers l’anglais), qui ont vérifié les faits et clarifié certains détails : Typhlosion n’a kidnappé aucun enfant pour l’agresser ; mais plutôt, déguisé en ermite, il sauva une jeune femme lors d’une chute de neige en la ramenant chez lui.

Bien avant la « Tera Leak », les fans savaient que, dans le passé, « les frontières entre Pokémon et humains étaient encore floues ». Les deux formaient en fait une seule et même espèce. Dans la version Game Freak des histoires de Mujinas, Typhlosion rencontre une fille perdue dans la forêt et se transforme en homme. Ce dernier lui propose de l’héberger pour la nuit, ce qu’elle accepte. En se couchant, l’homme demande à son invité de ne pas chercher à voir son visage, pour ne pas révéler sa véritable identité. En fin de compte, le duo reste ensemble, vivant séparé des humains. La jeune fille devine assez tôt que son hôte est en réalité un Typhlosion, mais cela ne l’effraie pas. Un beau matin, elle accouche d’un bébé (ce passage n’est pas développé plus en détail dans le scénario fuité). Lorsque le père de la jeune fille vient la chercher dans la forêt, elle demande au Typhlosion de se laisser tuer par les armes du père, le Pokémon obéit et périt…

Et oui, il s’agit bien d’une histoire imaginée par votre studio à succès préféré.Ce n’est pas la première fois que Game Freak fait référence à la mythologie japonaise. Par exemple, Ninetales fait écho à Kitsune, un renard aux pouvoirs magiques ou à plusieurs monstres de la licence qui présentent de fortes similitudes avec les Kappas (amphibiens) ou les Nekomatas (êtres proches des chats).

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