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Pointe-à-Pitre, pire ville étudiante de France selon un classement du magazine « L’étudiant »

Pointe-à-Pitre, pire ville étudiante de France selon un classement du magazine « L’étudiant »

Malgré son entrée, fin 2023, dans le classement de Shanghai qui classe les meilleures universités du monde, Pointe-à-Pitre, siège du campus Fouillole de l’Université des Antilles, se retrouve en queue de peloton du classement des villes étudiantes françaises. Pour cette édition 2024, la rédaction de l’Etudiant a comparé 47 villes françaises qui accueillent plus de 8 000 étudiants.


Pointe-à-Pitre se classe 47eème et dernier dans cette hiérarchie établie chaque année par le quotidien L’Etudiant.

Pointe-à-Pitre, siège du campus Fouillole de l’Université des Antilles, figure en queue de peloton du classement des villes étudiantes françaises.


Cinq critères pondérés de 20 à 41 points ont été pris en compte par les journalistes pour établir ce classement 2024. L’attractivité, l’offre de formation, la vie étudiante, l’emploi et enfin le cadre de vie. Ce dernier critère obtient une note juste en dessous de la moyenne avec 17/41. C’est l’emploi, avec une note de 6/10, qui tire cette moyenne vers le haut. Alors par quel levier ? Il semblerait que le dynamisme de l’emploi depuis 10 ans ainsi que le taux de chômage enregistré sur le territoire soient positifs. En effet, selon l’Insee, Pointe-à-Pitre accuse une baisse du taux de chômage des 15-24 ans entre 2015 et 2021, de près de 13 points.

Il reste toutefois particulièrement élevé, avec 47,7% de cette tranche d’âge au chômage en 2021. Pour les autres critères, en revanche, c’est très mauvais. L’attractivité, l’offre de formation et la vie étudiante obtiennent respectivement : 4/20, 5/20 et 2/30.

La ville prend 1 sur 10 pour la part des étudiants pour l’ensemble de la population du territoire. Un peu plus de 3% d’étudiants pour les quelque 14 500 habitants recensés en 2021, dont 60% ont plus de 30 ans. L’offre culturelle du territoire est également extrêmement faible selon les critères retenus : il s’agit du taux de lieux culturels pour 1000 étudiants, de la qualité de l’offre qui comprend les visites de musées, les événements de plus de 10 000 spectateurs, les lieux classés par l’UNESCO, le nombre de salles de spectacle de plus de 1000 places et enfin les investissements de la municipalité dans ce domaine. C’est ce dernier critère qui sauve la ville.

Pour mémoire, en 2023, Pointe-à-Pitre était associée aux Abymes et l’agglomération se classait avant-dernière dans la hiérarchie juste avant Fort de France qui nous devance cette année.

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