Pogacar s’impose en solitaire à Isola 2000, Vingegaard et Evenepoel distancés… Suivez avec nous la 19ème étape
La haute montagne en quelques mots. La première des trois étapes avec une arrivée dans les Alpes-Maritimes vendredi 19 juillet s’annonce très dure, entre Embrun (Hautes-Alpes) et la station d’Isola 2000. Trois cols dont deux hors catégorie, 4 478 mètres de dénivelé positif… Les chiffres de cette 19e étape donnent le tournis.
Le toit de la Tour. Pour cette cinquième étape de haute montagne depuis le départ du Tour, le menu est copieux. En seulement 145 km, les coureurs affronteront trois ascensions, et pas des moindres. Après le col de Vars (18,9 km à 5,6 %), les coureurs affronteront la Cime de la Bonette (23,1 km à 6,8 %) dont le sommet, à 2 802 m d’altitude, est le plus haut de l’histoire du Tour. Sa descente longue de 40 km emmènera les coureurs vers la dernière montée, celle menant à la station d’Isola 2000 (16 km à 7,1 %).
Un nouveau duel Pogacar-Vingegaard ? Depuis le début du Tour, les deux favoris dominent les débats en haute montagne. Ils ont d’ailleurs remporté toutes les étapes qui s’y sont déroulées. Difficile donc de voir qui pourrait leur faire la différence. A trois jours de la fin du Tour, Tadej Pogacar sera lui aussi tenté d’accroître encore son avance en tête du classement général.
Les Français se battent ? Les grimpeurs français se sont montrés jusqu’ici discrets sur les routes du Tour de France. Mais, à l’image de Romain Bardet, qui vit sa dernière Grande Boucle, ils pourraient être tentés par l’idée de s’exprimer sur cette avant-dernière étape de montagne. Guillaume Martin, premier Français au classement général (16e), pourrait prendre la tête pour gagner quelques minutes et places au classement général.