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Pogacar et l’équipe des Émirats arabes unis en difficulté

Alors que la deuxième saison de « Tour de France : Au cœur du peloton » est sortie mardi, un spécialiste s’est lancé dans une sévère mise au point sur Mauro Gianetti, le patron de l’équipe Team UAE.

A moins de trois semaines du Grand Départ du Tour de France depuis Florence, les amateurs de cyclisme peuvent se plonger dans l’édition 2023 grâce à la très attendue série « Tour de France : Au cœur du peloton », disponible depuis mardi sur Netflix. Et contrairement à la première saison, Tadej Pogacar figure au casting. Et pas seulement sur les routes.

L’équipe UAE Emirates a en effet accepté cette année d’être suivie par des caméras Netflix, permettant aux fans de voir les coulisses de l’équipe qatarie. Mais pour le spécialiste du cyclisme BenJi Naesen, un rappel important s’impose pour ceux qui ne sont pas au courant de l’actualité cycliste.

Le lourd passé de Mauro Gianetti

« Si vous regardez ‘Tour de France : Cœur du Peloton’ en tant que nouveau fan de cyclisme, quelques informations générales sur Mauro Gianetti », écrit-il avant d’énumérer les problèmes du manager de l’équipe qatarie : «Quand il était coureur, son équipe Festina s’est effondrée à cause du dopage organisé par l’équipe, et plus tard, il a failli mourir à cause du dopage FDJ. Il devient ensuite team manager chez Saunier Duval où Ricco et Piepoli sont arrêtés pour dopage. Puis devient team manager de GEOX où la victoire du leader JJ Cobo sur la Vuelta lui est retirée pour dopage. »

Une attaque formelle que le responsable de Lanterne Rouge a voulu justifier.
« Il semble tout simplement inacceptable d’avoir comme chefs d’équipe en 2024 des personnes ayant fait partie de l’encadrement d’équipes impliquées dans des affaires de dopage. Il est difficile d’empêcher les dopés de revenir après leur interdiction en tant que coureurs ou staff et de croire que les choses vont changer. »

Le patron de l’équipe Emirates, Mauro Gianetti, a failli perdre la vie à cause du dopage à l’automne 1998, passant trois jours dans le coma, entre la vie et la mort, après avoir consommé du PFC, un médicament expérimental ressemblant à l’EPO, et m’a fait me sentir mal lors du Tour de Lombardie. Mais le Suisse était aussi à la tête de l’équipe Saunier-Duval lorsque Ricardo Ricco fut rattrapé par la patrouille lors du Tour de France 2008, testé positif à l’EPO. De quoi faire dire à Christian Prudhomme que l’ancien vainqueur de Liège-Bastogne-Liège n’était pas un « modèle de vertu ».

Le Visma n’est pas tout blanc…

« Il y a une énorme différence entre avoir dans l’équipe quelqu’un qui s’est dopé en tant que coureur et quelqu’un qui faisait partie de la direction d’une équipe où le dopage était monnaie courante,
il ajouta. Surtout quand des rumeurs de dopage circulent sur ses coureurs. »

Ses propos n’ont cependant pas manqué de provoquer des réactions, espérant qu’il fasse ce travail pour toutes les équipes du peloton et notamment pour Visma-Lease a Bike. « Il y a beaucoup d’insinuations dans ce tweet. Je suis assez vieux pour me souvenir de Rabobank, Buckler, Word Perfect, etc. avec des riders comme Frans Maasen, Jelle Nijdam et bien d’autres qui réalisaient régulièrement des performances très discutables. Personne n’est plus blanc que le blanc. a notamment répondu l’un des abonnés.

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