Podium familial des frères Portal, les pistards enflamment le vélodrome, les pongistes sont bronzés… Le récapitulatif de la journée de samedi

De Saint-Quentin-en-Yvelines à la Porte de Versailles, en passant par le bassin de la Paris La Défense Arena, de très nombreuses médailles sont tombées dans l’escarcelle tricolore samedi.

Le compteur des médailles françaises s’emballe samedi 31 août. Pour cette troisième journée des Jeux paralympiques, les bons résultats sont venus du vélodrome, des courts de tennis de table, mais aussi du bassin olympique de Nanterre.

Journée Française : Du Raid Piste à la Collection d’Alex Portal

Sous le ciel grisâtre de samedi, l’éclaircie a d’abord atteint le Stade de France, avec la troisième place du jeune Antoine Praud, auteur d’une redoutable ligne droite sur la 1 500 m (catégorie T46). Une première médaille de bronze qui en a entraîné beaucoup d’autres. Bronze heureux pour Flora Vautier et Florian Merrien en double mixte de tennis de table, et bronze amer pour les numéros Les 2 champions du monde Esteban Herrault et Clément Berthier en double masculin, après leurs défaites en demi-finales face aux paires chinoises.

Au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, la journée a également débuté par une troisième place d’Alexandre Léauté au contre-la-montre (catégorie C1-3), suivie de celle de Gatien le Rousseau à la poursuite individuelle (catégorie C4). En remportant l’or dans la poursuite de la catégorie C5, le Français Dorian Foulon a fini d’enflammer le ring, quelques heures après avoir décroché le record du monde de la distance.

L’une des plus belles émotions de la journée a eu lieu dans la piscine olympique de Paris La Défense Arena, avec les frères Alex et Kylian Portal, 2e et 3e du 400 m nage libre (catégorie S13). Des émotions mitigées pour l’aîné de la fratrie, déçu de voir l’or lui échapper, mais ravi de voir son petit frère grimper sur la caisse.

En athlétisme, Timothée Adolphe, l’une des têtes d’affiche de l’équipe de France, a été impérial sur 400 m T38 en réalisant le meilleur chrono (50 »87) des demi-finales, s’avançant ainsi comme favori pour l’or en finale dimanche soir. Petite déception en revanche pour le sprinteur Dimitri Jozwicki, cinquième du 100 m T38 et manquant le bronze pour 14 centièmes.

Toujours du côté des déceptions, Sonia Heckel, numéro 1 mondiale dans sa catégorie (BC3) en boccia, a vécu une véritable déception en compétition individuelle. Elle qui était venue pour « au moins » Elle a atteint la phase finale des poules, après une victoire et deux défaites. Elle aura l’occasion de se reprendre en double mixte, mardi 3 septembre. Enfin, en parabadminton, la numéro cinq mondiale, Maud Lefort (18 ans), qui a perdu ses deux matchs de poule, n’a pas réussi à se qualifier pour la phase finale.

Performance du jour : À 60 ans, l’Allemand Thomas Wandschneider remporte le match le plus long en para badminton

L’âge n’a pas d’importance pourvu qu’il y ait un tir du poignet. A 60 ans, l’Allemand Thomas Wandschneider a prouvé qu’on pouvait compter sur lui, même s’il avait 36 ​​ans de moins que son adversaire du jour, le Chinois Tong Yang. En phase de poules, dans la catégorie WH1 (fauteuil roulant), le badmintonnier s’est imposé (24-22, 12-21, 21-16) après 1h43 de jeu, le match le plus long de l’histoire du para badminton aux Jeux paralympiques.

Thomas Wandschneider s’est ainsi qualifié pour les demi-finales (dimanche, à partir de 8h30), lui qui avait battu, vendredi, le Français David Toupé en deux sets (21-12, 21-17). Champion d’Europe 2023, l’Allemand avait terminé 7e à Tokyo dans cette épreuve.

La belle histoire du jour : le double olympien Laurent Cadot en finale de para-aviron avec Guylaine Marchand

Il est l’un des rares athlètes à avoir été sélectionné aux Jeux Olympiques avant de rejoindre les rangs d’une délégation paralympique. Présent en huit barré en aviron à Athènes 2004, puis en deux sans barreur à Pékin 2008, Laurent Cadot n’a pas réussi à se qualifier pour Londres 2012 suite à des problèmes de santé. Suite à une infection nosocomiale, il a perdu une partie de la mobilité de sa jambe gauche.

Après avoir un temps décliné l’invitation, Laurent Cadot (42 ans) fait désormais partie de l’équipe de France de para-aviron. Champion du monde en deux de couple avec Elur Alberdi en 2022, il remporte le titre européen l’année suivante avec Guylaine Marchand, sa partenaire pour ces Jeux de Paris.

Engagé dans l’épreuve de double de couple mixte (catégorie PR3), le duo a pris la deuxième place de sa série vendredi à midi. Au repêchage samedi, Laurent Cadot et Guylaine Marchand ont obtenu une place en finale prenant la deuxième place de la course. La finale, avec six bateaux, aura lieu le dimanche à 12h10