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plusieurs agressions contre des militants de gauche qui dénoncent l’extrême droite

plusieurs agressions contre des militants de gauche qui dénoncent l’extrême droite

Une plainte a été déposée en Gironde par un homme déclarant avoir reçu « un coup de tête dans la bouche » de la part d’un homme affirmant « soutenir Jordan Bardella ».

Plusieurs militants de gauche ont fait état samedi d’agressions attribuées à des individus d’extrême droite, avec une plainte en cours de dépôt en Gironde, ont annoncé les candidats du Nouveau Front populaire dans des communiqués, à huit jours des élections législatives.

Un homme porteur de tracts du Nouveau Front Populaire a déclaré avoir reçu « un coup de tête dans la bouche » par un homme prétendant « Soutenir (Jordanie) Bardella », vendredi soir à Bordeaux, selon une plainte contre X déposée samedi et que l’AFP a pu consulter. Selon ce même témoignage, son agresseur aurait également déclaré « on va t’écraser ».

La candidate écologiste dans cette 1ère circonscription de Gironde Céline Papin, qui est l’ex-conjointe de la victime, a dénoncé samedi à l’AFP « une libération de la violence avec la flambée des scores du Rassemblement National ».

« Décomplexer le discours raciste »

La députée écologiste sortante des Hauts-de-Seine Sabrina Sebahi a également assuré dans un communiqué que « militants » du Rassemblement National avait « insulté et menacé un militant âgé du Nouveau Front Populaire »Samedi à Nanterre, affirmant qu’une plainte serait déposée.

A Maisons-Alfort dans le Val de Marne, le candidat socialiste du NFP Joao Martins Pereira a, pour sa part, annoncé dans un communiqué un « agression violente » d’activistes sur un marché par « Des hommes d’extrême droite, tout de noir vêtus ». Une jeune femme en particulier aurait reçu des coups après s’être adressée à « un majeur » et serait « légèrement blessé ».

De son côté, l’élue écologiste de Paris Raphaëlle Rémy-Leleu a déclaré à l’AFP avoir été directement témoin de propos racistes tenus par une dame à l’égard de la candidate Pouria Amirshahi, pour qui elle distribuait des tracts samedi dans le 3e arrondissement de la capitale. « On sent qu’il y a un manque de complexité dans les discours racistes et d’extrême droite »» argumenta-t-elle.

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