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« Plus tard, j’aimerais être comme lui »… Teddy Riner ravit les jeunes judokas de Saint-Denis

« Plus tard, j’aimerais être comme lui »… Teddy Riner ravit les jeunes judokas de Saint-Denis

Le triple champion olympique était à Saint-Denis mercredi pour remettre des ceintures et partager un entraînement avec de jeunes judokas du département.

France Télévisions – Éditorial Sport

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« Le voici… Teddy! ». A Saint-Denis, mercredi 5 juin, le slogan trouvé par l’animateur du jour rappelle celui d’un club de football parisien bien connu. La place de la mairie n’a rien à envier à l’ambiance des grands stades. Foule en délire, drapeaux tricolores… Une centaine de jeunes judokas de Seine-Saint-Denis, kimonos sur le dos, se sont rassemblés autour d’un athlète aux allures de géant. « Je ne l’ai pas vu si grand de loin »» chuchote Inaya, 9 ans, à l’oreille d’Assia, sa copine entraîneur du club de Saint-Denis. Il faut dire que Teddy Riner, mesurant 2,04 m et pesant plus de 135 kg, impressionne toujours, autant par son gabarit que par son palmarès. « Je suis un peu stressé à l’idée de le rencontrer, c’est quand même une personne importante dans le judo », » avoue Maryam, diplômée de l’AS Pierrefitte.

Le Guadeloupéen est toutefois arrivé en toute décontraction. Pantalon chino marron et t-shirt gris floqué de la mascotte des Jeux, il se présente, cinquante jours avant la cérémonie d’ouverture, pour ce qui s’apparente à sa dernière apparition publique. « Les JO, je ne pense qu’à ça, matin, midi et soir (…) Mais aujourd’hui, je suis venu pour toi »sourit l’intéressé au micro.

Sa première mission : remettre à chacun sa ceinture acquise au cours de la saison. Sur le tatami, installé devant la mairie et entouré des parents, chaque enfant attend son tour avec impatience, parfois presque les larmes aux yeux. «Je suis super content. Cela me donne du courage pour les futures compétitions et me donne envie de continuer le judo”, confie Matthias, six saisons de judo à son actif. À l’âge de 11 ans, il fut le premier à recevoir sa ceinture. Un seul regret pour lui, ne pas avoir échangé avec son idole. Un privilège qu’a eu Guillaume…

« Est-ce une farce? » lui dit le multi-médaillé mondial en voyant arriver ce grand joueur de 34 ans, sa ceinture jaune à la main – une des premières dans la hiérarchie des ceintures de judo. « Non, c’est parce que j’ai commencé le judo il y a un an »rétorque le licencié du Club 93, un autre club multisports de Saint-Denis. « Ah et tu aimes ça ? Tu penses que tu vas continuer ? »demande Teddy Riner. « Je pense que oui, j’ai vraiment aimé ça »répond l’intéressé, un peu surpris d’avoir eu une telle interaction avec la star du judo.

« Aujourd’hui, ils ne réalisent peut-être pas ce qui se passe, mais en grandissant, ils repenseront à ces images. Ça devient magique après”se réjouit Mourad Benamer, professeur au Club 93. Avec ses 12 élèves présents sur place, il est également monté sur les tatamis.

A tour de rôle, chaque club réalise des démonstrations sous l’oeil bienveillant de Teddy Riner. « Je m’occupe de l’échauffement. »s’exclame le triple champion olympique. « Le jeu s’appelle PSGdit-il en souriant. QQuand je dis P, tu te tiens sur le tapis rouge, si c’est S, c’est au milieu et G, c’est à l’extrême droite. Quiconque se rend au mauvais endroit sera éliminé. Le gagnant remportera un chèque cadeau. Monsieur le Maire, ceci est pour vous !il plaisante.

Mais ce qui intéresse avant tout les judokas, ce sont les autographes. Ceintures, kimonos et même bandes dessinées, le triple médaillé olympique a signé à peu près tout. Samuel a opté pour son passeport judoka. « Je suis super content, parce que c’est mon idole. C’est un grand judoka et, plus tard, j’aimerais être comme lui., s’enthousiasme-t-il, son autographe à la main. Un morceau de papier au goût doré, qui deviendra encore plus précieux si Teddy Riner gagne un quatrième sacre olympique, le 2 août, à Paris.

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