Plus réaliste, Le Havre gâche le premier match de Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard pour son retour en Ligue 1

Retour en Ligue 1 plus compliqué que prévu pour l’AS Saint-Étienne. Dans une ambiance moins enjouée que d’habitude, en raison de la suspension des deux tribunes latérales du stade Geoffroy-Guichard, les Stéphanois ont eu du mal à enflammer un match pourtant dominé et ont chuté face au Havre (2-0), ce samedi soir. Leur deuxième défaite de rang, après une défaite inaugurale à Monaco (0-1), il y a une semaine.

Le point commun entre les deux buts encaissés ce samedi ? Ils sont tous deux le résultat d’une erreur défensive plus qu’évitable. Le premier est survenu lorsque, entré à la pause sur le flanc droit de la défense ASSE, Denis Appiah a fauché Josué Casimir à l’entrée de la surface. L’ancien Nantais Abdoulaye Touré a transformé le penalty d’une panenka parfaitement ajustée (0-1, 55e).

Son but a déchaîné un match jusque-là mené au frein à main par deux équipes en quête de points. Bien que dominées, les Havrais ont fait le break sur coup de pied arrêté, l’un de leurs points forts. Yunis Abdelhamid a glissé et concédé un corner, frappé par Yanis Zouaoui et repris de la tête par Arouna Sangante, entre les jambes de Mathieu Cafaro, positionné au premier poteau (0-2, 67e).

Il s’agit du premier but en Ligue 1 pour Sangante, qui remplace des attaquants encore assez timides au Chaudron. « Ce que nous avons travaillé cette semaine et tout au long de la préparation, nous l’avons parfaitement appliqué ce soir (samedi)a apprécié le défenseur havrais au micro de DAZN. C’était important de repartir de Saint-Étienne avec les trois points. C’est super ! Surtout après la défaite inaugurale concédée contre le PSG (1-4), vendredi dernier.

Saint-Etienne en manque d’efficacité

L’efficacité est l’ingrédient qui a manqué aux Stéphanois, même s’ils ont été plus en vue dans le camp havrais. Si les deux premières attaques sont venues du Havre, par Yassine Kechta (17e), puis Touré (25e), Saint-Étienne a répondu immédiatement, par un coup de canon de Cafaro. La frappe puissante du Stéphanois a été légèrement détournée par Arthur Desmas, de quoi la dévier sur sa barre transversale (27e). Héros de la remontée dans l’élite, Ibrahima Wadji a trop croisé ses frappes au moment de défier un Arthur Desmas en pleine action (79e, 83e).