plus de trente pays ont demandé à adhérer
Le dirigeant russe jubile. Plus de 30 pays ont exprimé leur désir de rejoindre les BRICS, a déclaré mercredi le président Vladimir Poutine. Cette déclaration intervient dans le cadre d’un sommet des BRICS. Pour rappel, elle se tient depuis mardi et jusqu’à jeudi, à Kazan, à 700 kilomètres à l’est de Moscou.
Comptant quatre membres – Brésil, Russie, Inde, Chine – lors de sa création formelle en 2009, le groupe a rejoint l’Afrique du Sud en 2010. Début 2024, les BRICS ont été rejoints par l’Éthiopie, l’Iran, l’Égypte et les Émirats arabes unis. L’Argentine, qui devait initialement rejoindre le groupe, a finalement refusé de le faire.
A l’ordre du jour des discussions, notamment, l’élargissement du groupe, tout en gardant à l’esprit la nécessité de maintenir l’efficacité du groupe. Lors de son discours d’ouverture, le dirigeant russe n’a pas caché son objectif : réaliser un « monde multipolaire « , contre » hégémonie » Occidental dans la conduite des relations internationales.
Vladimir Poutine aussi a dénoncé les sanctions et le protectionnisme dans le commerce international, facteurs qui pourraient conduire, selon lui, à « une crise » important.
Outre le dirigeant russe, le Premier ministre indien Narendra Modi et le président chinois Xi Jinping participent au sommet. Le président iranien, Massoud Pezeshkian y est également présent. D’un autre côté, le Le président brésilien Lula a renoncé à venir, pour des raisons de santé. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, est également sur place pour évoquer le conflit ukrainien, ainsi que la crise au Moyen-Orient. Ces deux sujets figureront également parmi les thèmes centraux des discussions du sommet.
Lorsqu’il est arrivé au sommet, le président chinois a également a plaidé contre un « escalade des combats » en Ukraine. Son homologue russe a répondu qu’il se félicitait « favorablement » offres de médiation de certains pays BRICS dans le cadre du conflit qui l’oppose à Kiev, tout en saluant l’avancée de ses troupes sur le front.
Sur le plan économique, l’objectif de cette alliance est d’accroître l’influence des pays membres dans les négociations économiques internationales, notamment dans des forums tels que le Fonds monétaire international (FMI) ou leL’Organisation mondiale du commerce (OMC), dominée politiquement par la représentation occidentale. Sortir de la dépendance à l’égard du dollar international fait également partie des priorités de l’organisation.
En outre, le groupe constitue un instrument géopolitique permettant d’étendre l’influence diplomatique de la Russie et de la Chine contre les États-Unis. La Chine est le rival géopolitique des États-Unis. Les tensions se sont récemment accrues sur la question de Taiwanles différends commerciaux ou encore les volontés de Pékin de Mer de Chine méridionale. La Russie, quant à elle, est sanctionnée de toutes parts depuis son invasion duUkraine.
(Avec Reuters et AFP)