Plus de quatre mois plus tard, un paysage dévasté
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Plus de quatre mois plus tard, un paysage dévasté

Plus de quatre mois plus tard, un paysage dévasté

Alors que la crise perdure en Nouvelle-Calédonie, les émeutes ont laissé des traces à Nouméa et dans la banlieue. Mi-septembre, la vie a repris mais les ruines demeurent. NC la 1ère a sillonné l’agglomération de Nouméa pour immortaliser en photos les séquelles des violences.

A l’aube du 24 septembre, il était temps de démolir les cendres des bâtiments. Un paysage de désolation que le territoire n’a jamais connu.

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GPNC, un grossiste en médicaments, entièrement détruit par un incendie lors des émeutes. En Normandie, Nouméa. Septembre 2024.


La violence sans précédent a laissé des traces, mais de nombreux chefs d’entreprise vont de l’avant. Ils ont commencé à démolir leurs locaux incendiés pour reconstruire ailleurs ou au même endroit.

Ici à Ducos, un quartier de Nouméa durement touché par les incendies lors des atrocités.

Il ne reste plus rien de ce magasin de bricolage (à gauche). Ducos. Septembre 2024.


A Ducos, la démolition a commencé. Septembre 2024. Nouméa.


La vie a repris dans cette rue animée de Ducos, mais les ruines demeurent. Nouméa. Septembre 2024.


Une station-service incendiée à Ducos. Quatre mois après les atrocités. Septembre 2024.


Le 16 mai, quatre jours après le début des atrocités, plus de 80 % du réseau de distribution (magasins, entrepôts, grossistes) de Nouméa étaient «anéanti« . Ici en Normandie, dans une zone industrielle de Nouméa.

Un laboratoire alimentaire incendié pendant les émeutes. Normandie. Nouméa. Septembre 2024.


Début des travaux de démolition des commerces incendiés. Ici en Normandie, Nouméa, septembre 2024.


La compagnie des eaux du Mont-Dore incendiée. Normandie. Nouméa. Septembre 2024.


Au Pont-des-Français, l’odeur des chambres froides de ce centre commercial persiste.

Une épicerie pillée et incendiée lors des émeutes. Korail. Pont-des-Français. Nouméa. Septembre 2024.


Les chambres froides ont été pillées et incendiées. Une odeur nauséabonde s’en dégage. Pont-des-Français. Septembre 2024.


A Montravel, l’entreprise agroalimentaire Le Froid a pris feu dès le premier jour des atrocités.

L’entreprise Le Froid a brûlé le premier jour des atrocités. Septembre 2024.


Bien que les tensions se soient apaisées depuis la mi-juillet, le sud de la Grande Terre reste toujours inaccessible par la route, la RP1 qui passe devant Saint-Louis. Les habitants du sud du Mont-Dore sont obligés de prendre des navettes maritimes pour se rendre à Nouméa ou de l’autre côté de leur commune. Il en va de même pour la population de Yaté.

L’écluse Nord, sur la route de Saint-Louis, au Mont-Dore. Septembre 2024.


Jeudi 19 septembre, cette route a été le théâtre d’affrontements entre la police et un groupe de personnes de la tribu. Deux hommes sont morts.

Lire ici >>> Crise en Nouvelle-Calédonie : enquêtes ouvertes après la mort de deux hommes lors d’une opération de gendarmerie à Saint-Louis

À Thabor. Municipalité de Mont-Dore. Juste avant Saint-Louis. Septembre 2024.


Tous les habitants retournent à la tribu et leurs sacs sont fouillés.

A l’écluse Nord, devant la tribu Saint-Louis, les sacs sont fouillés. Septembre 2024.


Les habitants doivent regagner la tribu Saint-Louis à pied. Septembre 2024.


L’église Saint-Louis a brûlé en juillet.

L’église Saint-Louis incendiée lors des émeutes. Septembre 2024.


Après la mort des deux hommes à Saint-Louis, les violences ont repris dans plusieurs quartiers du Grand Nouméa, notamment dans les tours Magenta. De nombreuses explosions ont été entendues dans la soirée.

Le commissariat de police incendié devant les tours Magenta. Nouméa. Septembre 2024.


Les drapeaux indépendantistes de différents pays ou territoires flottent sur les tours Magenta. Quatre mois après les émeutes. Septembre 2024. Nouméa


Dans ce quartier de Magenta, la structure d’escalade a été ciblée dès le deuxième jour des émeutes.

Le mur d’escalade a brûlé au début des émeutes. Nouméa. Septembre 2024.


Les décombres du mur d’escalade de Nouméa. Septembre 2024.


Quatre mois après le début des émeutes, à côté du siège de l’Union calédonienne situé près de la plage Magenta, un barrage indépendantiste est toujours en place. Les drapeaux aux couleurs de Kanaky sont toujours présents dans le Grand Nouméa, tout comme les drapeaux français érigés sur les barrages non indépendantistes.

Le barrage de la rue de la gazelle, à côté du siège de l’UC. Nouméa. Septembre 2024.


Accès routier à la presqu’île d’Ouémo, à Nouméa, le 1er septembre 2024. La barricade qui fermait le seul accès routier au quartier a été ouverte mais elle reste présente.


A La Conception, au Mont-Dore, un foyer de mobilisation indépendantiste subsiste également, et les affrontements avec les forces de l’ordre sont réguliers dans ce secteur.

À la Conception, au Mont-Dore, fief du CCAT, en septembre 2024.


À la Conception, au Mont-Dore, en septembre 2024. L’accès est toujours compliqué.


Les tags indépendantistes sont omniprésents dans le Grand Nouméa.

Des graffitis fleurissent sur les murs d’un centre commercial incendié lors des émeutes. Septembre 2024.


Balises à l’entrée de Saint-Louis, au Mont-Dore. Septembre 2024.


Mots-clés à Ducos « non au dégel » du corps électoral. Septembre 2024.


Tags sur les murs de Nouméa, en Magenta. Septembre 2024.


Après les vacances scolaires de juin, les établissements scolaires ont commencé à accueillir à nouveau des élèves. Cependant, de nombreux établissements scolaires, collèges et lycées, ont été endommagés par le feu, saccagés et pillés. Ils n’ont pas pu rouvrir. C’est le cas par exemple du lycée Petro-Attiti à Rivière-Salée (Nouméa) ou du complexe scolaire Jacarandas-de Greslan à Dumbéa.

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Voici l’école maternelle Les Pervenches, aux Portes-de-Fer, à Nouméa, victime des exactions.

L’école des Pervenches à Porte de Fer a subi des exactions lors des émeutes. Nouméa. Septembre 2024.


L’école des Pervenches incendiée à Porte-de-fer. Nouméa. Septembre 2024.


Et le bâtiment des tenues communes destinées aux écoliers de la province Sud a été pillé et incendié. Il est situé dans le quartier de Magenta, à Nouméa.

T-shirts scolaires. Le bâtiment de vêtements communs victime des exactions de mai 2024. Septembre 2024.


Le bâtiment des uniformes communs de l’école. Septembre 2024.


Déjà en juillet, les dégâts, colossaux depuis le début de la crise, étaient estimés par le gouvernement calédonien à 225 milliards de francs. L’heure est désormais à la reconstruction pour relancer la Calédonie.

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Ici, le centre commercial Kenu-in de Dumbéa et ses environs, désormais déserts et fermés à l’accès, sauf aux riverains.

Il ne reste rien de ces pancartes brûlées lors des émeutes de Kenu-in. Septembre 2024.


Un panneau complètement détruit par les flammes. Kenu-in. Septembre 2024.


À Kenu-in, des incendies ont dévasté la région. Septembre 2024.


Le panneau a brûlé pendant les émeutes de Nouvelle-Calédonie. Kenu-in. Septembre 2024.


Décathlon incendié lors des émeutes de Nouvelle-Calédonie. Septembre 2024.


Pour le 24 septembre, six mille membres des forces de l’ordre sont déployés. Les rassemblements et la vente d’alcool restent interdits. Le couvre-feu est renforcé. L’objectif est de faire en sorte que le 13 mai ne se reproduise plus.

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