Plus de 500 milliards de barils de pétrole en Antarctique ? La Russie aurait découvert une immense réserve sur le « continent blanc »
L’équivalent de plus de 500 milliards de barils de pétrole a été découvert en Antarctique par la Russie. Si l’information n’est pas avérée, elle inquiète la communauté internationale.
Les Russes ont fait une découverte majeure mais inquiétante en Antarctique selon Semaine d’actualités et le Télégraphe. Lors de recherches sur le « continent blanc », des scientifiques auraient détecté une cavité souterraine remplie de gaz et de pétrole. Cette réserve serait immense.
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Selon les estimations des scientifiques russes, il s’agirait d’une réserve de 511 milliards de barils détectée dans la « partie britannique » de l’Antarctique. Comme l’expliquent les médias anglo-saxons, cela équivaudrait à 10 fois la production de la mer du Nord au cours des 50 dernières années. Soit presque le double des réserves de l’Arabie saoudite, le géant du secteur. Mais il faut rappeler que depuis 1959 et la signature à Washington du Traité sur l’Antarctique, il s’agit d’un bien commun de l’humanité : une terre réservée à la recherche scientifique.
« Prospection plutôt que recherche »
Cette découverte n’a pas été confirmée mais elle remonterait à 2020, selon nos confrères britanniques. Elle est passée inaperçue mais après 4 ans et avec le début de la guerre en Ukraine, elle est inquiète. Et notamment les parlementaires britanniques. « On craint que la Russie ne collecte des données sismiques qui pourraient être interprétées à des fins de prospection plutôt que de recherche », a déclaré Klaus Dodds, expert de l’Antarctique et professeur de géopolitique au Royal Holloway College, au panel. . Ces recherches russes pourraient constituer, selon lui, « une décision consciente d’affaiblir les normes liées à la recherche sismique en Antarctique, et à terme un premier pas vers de futures opérations d’exploitation ».
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La Russie prétend que seule la science l’intéresse dans ces recherches. Mais la communauté internationale ne peut ignorer les dangers que peut représenter l’exploitation d’une telle quantité d’énergie dans un contexte de guerre en Ukraine mais aussi de crise écologique.