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Plus de 500 délégués démocrates soutiennent Kamala Harris, sa première apparition publique depuis le retrait de Joe Biden prévue cet après-midi

Obama ne semble pas avoir soutenu Kamala Harris, n’est-ce pas ?

Lalala

Contrairement à Bill et Hillary Clinton, par exemple, l’ancien président Barack Obama s’est abstenu de soutenir immédiatement la vice-présidente pour sa nomination à la présidence. Certains au sein du Parti démocrate craignent que la passation rapide de pouvoir de Joe Biden à Kamala Karris ne soit perçue comme un sacre, alors que les délégués démocrates sont libres de voter lors de la convention du parti, qui se tiendra du 19 au 22 août à Chicago.

Dans un communiqué, l’ancien chef d’État américain s’est engagé à soutenir le futur candidat du parti, mais a surtout évoqué la décision de Joe Biden de se retirer de la course. « Joe comprend mieux que quiconque ce qui est en jeu dans cette élection : tout ce pour quoi il s’est battu toute sa vie et tout ce que représente le Parti démocrate seront menacés si nous permettons à Donald Trump de revenir à la Maison Blanche et de donner aux républicains le contrôle du Congrès. »a écrit Barack Obama, saluant une décision difficile pour son ancien vice-président.

Selon lui, c’est un « C’est un témoignage de l’amour de Joe Biden pour son pays – et un exemple historique d’un véritable serviteur de l’État qui, une fois de plus, place les intérêts du peuple américain avant les siens, et que les générations futures de dirigeants feraient bien d’imiter. Nous allons naviguer dans des eaux inconnues dans les jours à venir. Mais j’ai une confiance extraordinaire dans la capacité des dirigeants de notre parti à créer un processus qui produira un candidat exceptionnel. »a-t-il ajouté, faisant référence à la convention qui se tiendra dans un mois.

Mais Barack Obama n’est pas le seul membre du parti démocrate à rester prudent et à ne pas avoir exprimé de soutien immédiat à Kamala Harris. Interrogé dimanche par CNN pour savoir s’il soutenait la candidature de cette dernière, le maire de New York Eric Adams n’a pas souhaité répondre. « Il y a un processus de désignation qui doit suivre son cours », a-t-il insisté, rappelant qu’il était l’un des délégués démocrates appelés à voter à la convention.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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