Plus de 50 supermarchés Casino changeront de nom d’ici septembre
La restructuration du groupe Casino a favorisé les enseignes locales au détriment des grands magasins, progressivement cédés à des marques concurrentes. La revendication de ne pas vendre le groupe « par morceaux » n’a pas tenu, selon l’ancien porte-parole de l’intersyndicale.
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Fin mars 2024, Jean-Charles Naouri, ancien PDG du groupe Casino, cédait officiellement sa place au milliardaire Daniel Kretinsky. Quelques mois plus tard, des milliers de postes restent sur la sellette, suite au plan de restructuration du groupe. Si ses enseignes Monoprix et Franprix résistent, la plupart des hypermarchés et supermarchés de Casino ont été vendus à ses concurrents Auchan, Intermarché et Carrefour.
L’ancien porte-parole de l’intersyndicale du groupe Casino, Jean Pastor, a incarné la lutte des salariés contre le démantèlement du groupe, afin que Casino soit revendu. « en tant que groupe et non en morceaux. »
« Ils ont dit qu’ils allaient prendre des mesures d’accompagnement social, mais comme on leur a dit, le mal est déjà fait. Personnellement, je suis dégoûté. »« Nous avons été très déçus par la situation de la CGT Casino et par la reprise de l’activité. Nous avons été très déçus par la situation de la CGT Casino et par la reprise de l’activité. Nous avons été déçus par la situation de la CGT Casino et par la reprise de l’activité de la CGT Casino …
L’ancien délégué syndical de la CGT revient sur ces longs mois de mobilisation, débutés à l’automne : « Le 17 novembre 2023, nous nous sommes tous appelés, les organisations syndicales, il se souvient. Nous avons tous compris qu’il se passait quelque chose. Il a donc fallu s’organiser à plus grande échelle et il a été nommé porte-parole, le mettant ainsi sous les feux des projecteurs médiatiques.
« Si je vous dis qu’au plus fort de l’affaire, je répondais à presque 75 appels téléphoniques par jour, je pense que c’est un minimum ! »
Jean Pastor, ancien délégué CGT Casinoà franceinfo
Cette lutte a pesé sur les décisions qui ont été prises, estime-t-il, mais elle n’a pas empêché le démantèlement des grands magasins : « C’est vrai que nous avons vécu un moment très enrichissant, mais en même temps, c’était le chant du cygne »résume-t-il tristement. Sur les 288 Casinos de France, 54 magasins des Bouches-du-Rhône et du Var changeront de nom d’ici septembre.