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plus de 3 000 violations du bien-être animal ont été enregistrées

Des éléphants d’Asie au zoo de Copenhague, au Danemark, le 20 février.
IDA MARIE ODGAARD ​​/ AFP

La fondation pour la conservation de la nature Aspinall dénonce dans un rapport les manquements aux règles de traitement des animaux après l’inspection discrète de 29 zoos sur une période de six mois.

Espace insuffisant, enclos dangereux, alimentation inadaptée… La fondation britannique Aspinall, qui défend la conservation de la nature, s’attaque vendredi aux pratiques d’une trentaine de zoos européens dans un rapport et dénonce la complaisance de l’association professionnelle dont ils sont membres, l’EAZA. .

162 mammifères sont concernés

La fondation affirme avoir constaté plus de 3 000 violations des règles en vigueur concernant le traitement des animaux dans 29 zoos qu’elle a discrètement inspectés pendant 18 mois, tous membres de l’Association européenne des zoos et aquariums (EAZA).

Cette dernière regroupe plus de 400 établissements, principalement en Europe, dont la mission est de « définir et démontrer l’excellence en matière de conservation des espèces, grâce à une approche transparente et collaborative de la gestion, des soins et du bien-être des populations. animaux sauvages », selon son site Internet. Au total, les violations constatées concernent 162 espèces de mammifères, assure le rapport.

Zoos en Espagne, Hongrie et… France

« LE les éléphants sont victimes du plus grand nombre de violations, devant rhinocéros LE les Lions LE tigres et le girafes »détaille le rapport, qui énumère notamment « Espaces insuffisants et inadaptés, enclos dangereux, manque de piscine »ou « nourriture inadaptée »tant d’éléments « qui représentent des situations non conformes » aux normes EAZA.

Parmi les zoos où le plus d’irrégularités ont été constatées figurent ceux de Sosto et de Budapest en Hongrie, de Madrid en Espagne, le zoo de La Boissière en France (Loire-Atlantique) et le Bioparc de Valence en Espagne. Les faits observés « soulèvent de sérieux doutes sur la capacité de l’EAZA » pour faire respecter ses propres normes auprès de ses membres et contrôler leurs actions, souligne encore le rapport. « Les « zoocrates » qui dirigent ces établissements nuisent aux animaux en créant le mythe de la conservation tout en démontrant un grand manque de connaissances et de soins en la matière »dénonce Damian Aspinall, président de la fondation, cité dans un communiqué.

« Une fausse compréhension du bien-être animal »

Il s’agit d’une « trahison du public, des animaux et de la nature en général »ajoute-t-il, espérant que ce rapport permettra une « surprendre ». Dans une réaction transmise à l’AFP, le directeur général de l’EAZA, Myfanwy Griffith, a dénoncé un rapport « ce qui ne représente pas fidèlement les objectifs et l’efficacité du programme d’accréditation » zoos membres de l’EAZA, et qui « montre une compréhension erronée de bien-être animal ». Elle assure que l’association « s’appuie sur la meilleure science disponible » sur le sujet et critique la méthodologie de la fondation.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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