Le chef du gouvernement rappelle enfin que « les professionnels de santé ont été alertés sur les symptômes du virus et les gestes à adopter. Et nous travaillons à renforcer les capacités de diagnostic de nos laboratoires et hôpitaux pour mieux détecter le nouveau variant Clade 1. »
Jeudi, la Suède a annoncé avoir enregistré un cas de sous-type clade 1b, la même nouvelle souche apparue en République démocratique du Congo depuis septembre 2023, plus mortelle et virulente que le clade 2, endémique en Afrique de l’Ouest.
Un numéro d’information
« A ce jour, aucune contamination par le clade 1 n’a encore été recensée en France », a précisé le gouvernement dans un « point sanitaire » lundi soir. Il détaille les symptômes et les modes de contamination et rappelle que le clade 2, lui, « circule discrètement en France depuis l’épidémie de 2022, avec un nombre mensuel de cas déclarés variant entre 12 et 26 entre janvier et juin 2024 ».
Il précise également le numéro du « Mpox info service » (08 01 90 80 69), un service téléphonique gratuit d’information « ouvert tous les jours de 8h à 23h ».
« Il y a de fortes chances que des cas sporadiques » du nouveau variant du mpox « apparaissent, et probablement bientôt » en France, a estimé ce week-end le ministre délégué à la Santé démissionnaire. « Environ 150.000 personnes » ont été vaccinées en France ces trois dernières années, suite à la vague épidémique du clade 2 en 2002, mais « il est trop tôt pour avoir une certitude sur le niveau d’efficacité des vaccins » sur le nouveau variant, a expliqué Frédéric Valletoux. « Aujourd’hui, nous avons des stocks robustes qui permettent une réponse adaptée. Nous en avons plus qu’en 2022 et nous pouvons les commander rapidement si nécessaire », a-t-il assuré. « Nous allons poursuivre la vaccination » qui restera toutefois limitée aux « publics les plus exposés », selon le ministre.