Plus de 200 républicains, conseillers présidentiels et sénateurs ont appelé dans une lettre ouverte à voter pour Kamala Harris, lundi 26 août.
Un geste sans précédent. Ils ont travaillé pour les présidents Bush père et fils, et pour les sénateurs Mitt Romney et John McCain, figures du parti républicain. Pourtant, près de 200 d’entre eux ont publiquement affiché leur soutien à la candidate du parti démocrate, Kamala Harris, dans la course à la présidence des Etats-Unis.
Dans une lettre ouverte partagée lundi 26 août, ces républicains appellent les modérés et les indépendants de leur parti à rejoindre le mouvement, afin d’empêcher un second mandat de Donald Trump. Les signataires justifient leur position par leur inquiétude face aux orientations politiques de l’ancien président américain, qu’ils jugent dangereuses pour l’avenir du pays, tant au niveau national qu’international.
« Nous avons de nombreux désaccords idéologiques honnêtes avec le vice-président Harris et le gouverneur Walz. L’alternative, cependant, est tout simplement intenable », ont-ils déclaré dans la lettre.
La coalition, qui comprend des conseillers, d’anciens chefs de cabinet et des experts en financement de campagne, intervient après la Convention nationale démocrate de la semaine dernière à Chicago, où plusieurs républicains se sont ralliés à l’ancien procureur.
L’initiative de ce groupe de républicains, baptisée « Républicains pour Harris », fait également écho à un mouvement précédent en 2020, lorsque certains d’entre eux avaient affiché leur soutien au président Joe Biden.
Cette décision n’est pas une approbation des valeurs démocrates mais une réaction au danger qu’ils voient en Donald Trump. Kamala Harris, avec son colistier Tim Walz, représente, pour eux, la meilleure option pour préserver la démocratie américaine et assurer un avenir stable au pays.
Par ailleurs, ce rallye républicain marque un tournant dans la course à la Maison Blanche de Kamala Harris, qui a su capitaliser sur un soutien inattendu. Face à un Donald Trump sur la défensive, la vice-présidente a pu renforcer sa position auprès des électeurs modérés, base cruciale pour remporter les États pivots appelés « swing states ».
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