plus d’alcool dans les vestiaires après les matchs
Le vice-président de la FFR Jean-Marc Lhermet a apporté quelques précisions sur la nouvelle Charte qui régit désormais le cadre de vie des Bleus.
Ce mardi, en fin de journée, Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR en charge des équipes de France, s’est présenté en conférence de presse aux côtés du sélectionneur des Bleus, Fabien Galthié. L’ancien joueur de Clermont a logiquement répondu aux questions concernant les nouvelles règles de vie dévoilées un peu plus tôt dans la journée, via un communiqué de la Fédération.
« Nous avons eu un échange avec les joueurs pour adapter ce rassemblement à cette nouvelle organisation. Tout a été plutôt bien accepté. Ce plan de performance renforcé ne tombe pas du ciel, il a été construit avec tous les acteurs du rugby français. Ce n’était pas une surprise. Grâce aux discussions précédentes, les grandes lignes de cette charte étaient déjà connues. C’était une confirmation et un échange.»
« Il y a aussi le droit du travail auquel on ne peut pas échapper »
Une révolution pour les Bleus ? « Non, c’est une évolution vers la performancea assuré Jean-Marc Lhermet. Il n’y a pas de changements radicaux. Mais le contexte sociétal et celui du rugby ont bien changé ces dernières années. Il était donc nécessaire de faire évoluer le cadre. Avec pour objectif de rendre ces équipes plus fortes.» Cette charte encadre notamment la consommation d’alcool avec de nombreuses restrictions. Par exemple, interdire de boire dans les salles de spectacle. Interrogé sur cette terminologie, le bras droit de Florian Grill a été clair. « Cela signifie des endroits où les joueurs doivent développer au mieux leurs capacités et où la consommation d’alcool n’est pas constante. Cela concerne le CNR, les stades et notamment les vestiaires des stades.»
Dernier point évoqué, celui des éventuels contrôles d’alcoolémie et de consommation de drogues, évoqués dans le nouveau texte. « A partir du moment où il y a une Charte, il y a des contrôles associés. Il faut pouvoir, en cas de besoin avéré, caractériser ces écarts par des contrôles. Mais il y a aussi le droit du travail auquel on ne peut échapper. Nous discutons actuellement avec nos services juridiques sur ce que nous pouvons faire et quand nous pouvons le faire…»