Par
Robin Roynard
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Les étés continuent et deviennent de plus en plus chauds. C’est également le sens des tendances de Météo-France pour les mois de juin, juillet et août 2024, après un mois de mai plutôt frais et pluvieux.
Il est en effet probable qu’il plus chaud et plus sec pendant ces trois mois. C’est ce qu’indique l’organisme météorologique national dans son bulletin, publié ce mardi 28 mai.
Ce scénario, plus chaud, il y a 50 % de chances que cela se produise, précise l’institut. Une chance sur deux donc, contre 30 % de probabilité que les températures soient conformes aux normales saisonnières, et 20 % qu’elles soient plus fraîches.
A noter que sur les régions méditerranéennes, le scénario le plus chaud à 70 % de chances que cela se produise.
Moins de précipitations que la normale
L’établissement public en charge de la météo envisage également un été plus sec que les normes saisonnières pour le trimestre de juin, juillet et août.
Le scénario envisagé indique qu’il existe 50 % de chances d’avoir moins de précipitations et que le temps est plus sec dans les régions les plus méridionales de la France et de la Corse. Le sud-ouest et le pourtour méditerranéen seront donc probablement plus secs que la normale.
Ce scénario n’exclut cependant pas des épisodes pluvieux ponctuels qui pourraient être localement significatifs, indique Météo-France. Dans le reste de la France, aucun scénario de prévision n’est privilégié.
Peut-on prédire un été caniculaire ?
Si l’été s’annonce plus chaud et plus sec, il est en revanche très difficile d’annoncer ou de prévoir la canicule. Un scénario globalement plus chaud n’implique pas nécessairement une vague de chaleur ou une canicule.
Météo-France indique que les prévisions ne sont possibles que sur huit jours. Impossible donc de prédire à partir du mois de mai si l’été 2024 sera caniculaire ou s’il battra des records saisonniers.
Ce bulletin ne permet pas de prévoir le détail des conditions météorologiques des mois à venir jour par jour ni même semaine par semaine. Il tente uniquement de déterminer les tendances attendues en moyenne sur le trimestre.
Comment se développent les tendances ?
Après avoir analysé les observations des océans tropicaux des mois passés, les climatologues « étudient ensuite en détail les scénarios établis par les différents modèles de prévisions saisonnières à travers le monde (14 modèles) », précise Météo-France dans son bulletin.
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