LL’utilisation d’esclaves sexuelles n’est pas un secret. Depuis l’avènement de l’organisation terroriste Daesh et la proclamation du califat, le monde dit « musulman » le savait. Le fantasme des houris rejoint, dans la monstruosité de l’invasion post-américaine de l’Irak, celui des dépouilles des femmes capturées pendant les guerres.
Dans sa terrible confession devant les caméras de la chaîne Al-Arabiya, l’épouse d’Abou Bakr al-Baghdadi le résume : Daesh était avant tout une affaire sexuelle, et les captifs étaient utilisés autant pour la gratification que pour le recrutement. La série documentaire de Majid Hamid (Rencontre avec l’épouse d’Al-Baghdadi Et Rencontre avec la fille d’Al-Baghdadi, Alors Sabaya Al-Baghdadi) a eu un immense impact sur sa diffusion ; cela a aussi provoqué un malaise au sein des médias « arabes » : peu de commentaires, embarras, évitement. La solidarité avec « Gaza », exclusive de toute autre douleur dans le monde musulman, l’explique un peu, mais pas complètement.
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Sexe, esclaves et califat
Visite guidée du harem de l’horreur d’Abou Bakr al-Baghdadi
Des esclaves sexuelles racontent leur quotidien dans le harem d’Abou Bakr al-Baghdadi
Les insupportables témoignages des esclaves sexuelles de Daesh
« Les femmes de Daesh étaient pires que Daesh »
Daesh, en effet, reste une source d’embarras. La première raison est que nous n’y croyons pas. Comme pour s’exonérer de la partie maudite des textes religieux de l’Islam, nous préférons sous-traiter. Daesh serait (…) Lire la suite