Le 26 avril 2001, Loft Story, première émission de télé-réalité en France, débarque en trombe dans le PAF. Voici 10 anecdotes méconnues sur le programme.
Premiers candidats à l’émission de télé-réalité sur le confinement « Loft Story », Loana, Steevy, Jean-Edouard, Kenza, Aziz, Laure et les autres célibataires sont entrés dans le loft construit par M6 à La Plaine-Saint-Denis un beau jour de 2001, pour y être filmé 24 heures sur 24 par 26 caméras, pendant pas moins de 10 semaines. Comme l’animateur Benjamin Castaldi, ils gardent de nombreux souvenirs de « Loft Story », certains drôles, d’autres moins avouables et gardés secrets pendant de nombreuses années.
une exfiltration
« J’avais perdu mon grand-père quand j’étais à l’intérieur », révélait Jean-Edouard en 2023 au micro de Faustine Bollaert, avant de poursuivre : « J’ai pu sortir pour aller à ses funérailles. » Mais c’est accompagné de « plusieurs gardes du corps » que le candidat s’est rendu sur place, afin d’assurer sa protection face à des fans peut-être trop entreprenants, mais aussi pour éviter que sa famille vienne lui parler pour lui raconter des choses sur l’émission. », se souvient-il. Les candidats étaient en effet censés ne pas avoir de contact avec le monde extérieur.
douches militaires
Concernant l’hygiène dans le Loft, Loana expliquait au micro de Daphné Burki, en 2016, que la production ne fournissait que dix minutes d’eau chaude par jour. «C’était à telle heure. Nous avons dû nous lever rapidement. Nous avions chacun une minute ! Et les derniers ont pris une douche froide », a déclaré le vainqueur de la première saison. Une contrainte que Steevy Boulay expliquait ainsi : « C’était pour nous inciter à nous lever le matin… Jusqu’à quelle heure nous nous couchions le soir !
Résultats falsifiés
Dans son autobiographie sortie en 2015, « Pour le moment tout va bien », Benjamin Castaldi évoquait un souvenir désagréable concernant les votes, notamment sur un prime time en direct de la saison 2 de Loft Story : « Les téléspectateurs étaient invités à désigner leur candidat préféré. , pour leur permettre de rester dans l’émission. La production, de son côté, avait fait son choix : la candidate élue serait une candidate féminine. Point final, c’est tout. (…) Le vote a été arrêté à 21h15, en pleine émission. Le but de la manœuvre était simple : maintenir le candidat choisi par la production. Cela ne pourrait se faire qu’en clôturant le vote au bon moment. Impensable aujourd’hui.
Merde dans le loft
« Oui, on sait qu’ils fumaient du hasch », confirmait la productrice Alexia Laroche-Joubert en 2014, lors de son passage dans « Le Tube » sur Canal+. La consommation aurait eu lieu au cours de la deuxième saison dans ce qu’on appelle la salle CSA, le seul endroit sans caméra de la villa. « C’est une pièce qui n’est pas filmée sauf pour des raisons de sécurité. Il y a toujours une caméra de surveillance mais ces images ne peuvent pas être diffusées », a expliqué le producteur, avant d’ajouter : « Comme c’était un lieu fermé, il n’y a pas eu d’intervention de la production, il est considéré comme faisant partie de leur domaine privé.
une caméra dans les toilettes
Une caméra était présente dans les toilettes, c’est pourquoi Steevy Boulay a reconnu ne pas y être allé depuis une semaine entière. Lors de son passage dans TPMP People, il a expliqué : « il y avait effectivement une caméra, la production avait dit ‘cette caméra ne vous filme pas, mais elle est là pour plusieurs raisons : si vous avez un problème de santé, deuxième raison qui est moins drôle ». , si vous décidez de vous suicider. Et troisième raison, si vous avez l’intention de prendre de la drogue. Concluant que « la caméra filmait constamment », Steevy a préféré se soulager un moment dans le jardin.
Les inspecteurs du travail sont arrivés au Loft
Les inspecteurs du travail se sont rendus à Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où se trouvait le « loft ». Ils se sont montrés intéressés par les contrats signés par les candidats avec le producteur ASP Endemol. Ils souhaitaient également rencontrer les candidats « fermés ». La discussion avec les producteurs aurait été rude. Comme le rapporte Le Parisien, les représentants de l’inspection du travail ont finalement été autorisés à pénétrer dans le loft, à condition que les caméras continuent de tourner et que les images soient visibles sur TPS et sur Internet. La ministre du Travail de l’époque, Elisabeth Guigou, avait elle aussi exprimé sa ferme volonté que les règles du Code du travail soient respectées dans « Loft Story ».
Un cadeau parfumé
« Il nous donnait du fil à retordre. Félicien était un jeune homme dissipé. Un beau jour, ayant décidé que l’aventure était terminée, il a demandé à la production de l’exfiltrer », se souvient Benjamin Castaldi dans son livre « Jusqu’ici tout va bien ». Mais un tel départ n’est « pas si simple ». « Il nous fallait un minimum de réflexion. Et puis, l’abandon n’est jamais bon pour le moral des troupes. En règle générale, nous avons préféré raisonner les candidats au départ, les motiver pour qu’ils restent », explique-t-il. La production réfléchissait à la possibilité de faire sortir le lofter, mais cette dernière était prête à tout pour accélérer les choses… « En signe de protestation, il a déféqué devant la sortie du Loft. Le message était clair, et encore plus parfumé. Le résultat se fait sentir : Félicien rentre chez lui. Heureux. Il avait gagné sa cause. Cela montre bien qu’il suffit de trouver les mots », estime Benjamin Castaldi. « Nous n’avons évidemment pas montré les images », a confirmé l’animateur à TPMP.
Menaces de mort
L’animateur a reconnu avoir reçu de nombreuses menaces de mort lors de la diffusion de l’émission sur M6. A l’époque, la télé-réalité avait profondément rebuté certains téléspectateurs, et le présentateur affirmait avoir reçu « plus d’un cercueil, des serviettes hygiéniques usagées, des préservatifs, de la merde, du vomi » dans sa boîte aux lettres. courrier.
Des poulets pour détourner l’attention
« Savez-vous pourquoi il y avait des poules ? », demandait Matthieu Delormeau à ses chroniqueurs dans TPMP People en 2022. En effet, un poulailler était visible des téléspectateurs dans certains épisodes. Le célèbre journaliste Laurent Argelier et l’animateur ont expliqué que c’était pour que les téléspectateurs soient concentrés sur autre chose lors des actes sexuels entre les candidats. Matthieu Delormeau est d’accord et poursuit : « Comme c’était du pure live, dès que quelque chose d’un peu sexuel pouvait arriver, on se ‘concentrait’ sur les poules. » Des Gallinacés qui n’étaient pas venus à la rescousse lorsque Jean-Edouard et Loana étaient passés à la vitesse supérieure dans la fameuse séquence piscine.
Plaisirs solitaires
Il avait gardé secrète son activité nocturne sous les couvertures pendant plus de vingt ans. Mais en 2023, Steevy le révélait : « Je me masturbais tous les soirs… mais dans ma chaussette (…) Après j’ai tout pris et tout essuyé », précise-t-il avec d’autant moins de délicatesse que cet aveu a été fait à table, en « Un dîner presque parfait ».