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Plages, cocotiers et quoi d’autre ? Ce que vous pouvez aussi faire en République dominicaine

Plages, cocotiers et quoi d’autre ? Ce que vous pouvez aussi faire en République dominicaine
En République Dominicaine, l’île Catalina est située à 10 km au large de Bayahibe et à 45 minutes en bateau du port de La Romana.
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Les voyageurs associent souvent la République dominicaine à Punta Cana. Mais l’île a bien plus à offrir que cette station balnéaire aux hôtels-usines.

Aux confins de la mer des Caraïbes et de l’océan Atlantique, se trouve une île merveilleuse semblable à celles que l’on voit dans les films corsaires, sans les pirates. Cette île, bien plus petite qu’Hispaniola, comme les voyageurs appelaient autrefois la République Dominicaine et Haïti, s’appelle Catalina. Pour y arriver par la route, il faut quitter la capitale Saint-Domingue vers l’est, éviter les embouteillages, dépasser la ville de San Pedro de Marcorisbelle impératrice du bord de mer aujourd’hui déchue, alors arrêtez-vous tout de même pour visiter le Romaine, ancienne capitale du sucre. Il jouxte la Casa de campo, une communauté fermée de 3 000 hectares, lieu de vacances de la jet-set. «  Voici la maison de Maduro », raconte un guide local.

Après avoir traversé la station, une jetée apparaît. Des familles dominicaines montent à bord d’un catamaran. Les hommes dégustent une Presidente, la bière locale. D’autres préfèrent un rhum Brugal ou Barcelo, comme ce rieur trafiquant de drogue mexicain qui laisse un pourboire de 50 $ au barman du catamaran. Le bateau jette l’ancre, à quelques dizaines de mètres d’une île paradisiaque. L’immense plage de sable fin baignée d’eaux cristallines invite le voyageur tout autant que le lagon. « La République », comme disent les Québécois, c’est plus de 600 kilomètres de plages et des dizaines d’îles comme Catalina. Mais pas seulement.

Saint-Domingue, un autre incontournable

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le quartier colonial de la capitale de la République Dominicaine est un trésor de vacances dans les Grandes Antilles.
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Dans ce pays grand comme la moitié de la Nouvelle-Aquitaine, où la température oscille entre 25 et 32 ​​degrés toute l’année, la plage n’est qu’un élément géographique parmi d’autres. La République Dominicaine possède plusieurs parcs nationaux, des cordillères qui n’ont rien à envier aux Pyrénées. LE Pico Duarté culmine à 3 175 mètres. Voici Saint-Domingue, où le Nouveau Monde est né depuis des temps immémoriaux. Christophe Colomb l’a découvert le 6 février 1492. Cette époque se vit dans la Zona Colonial, le quartier historique de Saint-Domingue, à travers l’Alcazar de Colon, un monument d’architecture gothique et arabe, où aurait vécu le fils de Cristobal, Colon. A quelques centaines de mètres de là, les colonisateurs espagnols ont construit la forteresse Ozama pour bloquer les invasions des pirates. Les bandits ont aujourd’hui déserté les eaux des Caraïbes, mais chaque jour, sur les remparts de la forteresse, des ferries pressés se dirigent vers Porto Rico, si proche.

En parlant de pirates, une visite à la Catedral Santa Maria la Menor Primada de America, la première cathédrale des Amériques, construite en 1514, s’impose. Le pirate Francis Drake en fit peu après son quartier général. Saint-Domingue vibre au son de la bachata sur son front de mer long de 15 km, le Malecon, mais aussi sur la rue piétonne d’El Conde. Outre les plages de la côte nord et le site historique de La Isabella, à la frontière avec Haïti, les voyageurs découvrent Puerto Plata, troisième ville du pays, moins fréquentée que les autres stations balnéaires. Les sportifs viennent faire du kitesurf ou du golf dans le complexe hôtelier et balnéaire de Plage dorée.

La République Dominicaine a beaucoup à offrir : Las Terrenas, cet ancien port de pêche où les Français ont élu domicile ; les amateurs de cigares font un détour à Santiago, la deuxième ville du pays, pour fumer puros que les Dominicains vantent toujours par rapport au concurrent cubain ! Attention cependant, au-delà de l’apparente douceur des Dominicains, la violence est réelle dans le pays. La pauvreté, les inégalités, la corruption endémique et 10 % d’analphabétisme y contribuent. Si les touristes sont en sécurité en journée, mieux vaut éviter les sorties en soirée. Les gardiens armés de lunettes à l’entrée des Colmados (épiceries) et des discothèques, où le portier vous demande de laisser votre arme au vestiaire, sauront convaincre les plus téméraires.

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