Les principaux syndicats de contrôleurs aériens appellent leurs adhérents à faire grève les samedi 25 et dimanche 26 mai à l’aéroport d’Orly. La Direction générale de l’aviation civile prévoit 70% de vols annulés samedi.
Un samedi noir à l’aéroport d’Orly. A moins qu’une solution de dernière minute ne soit trouvée avant la fin des négociations entre la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et les syndicats des contrôleurs aériens, de nombreux vols seront annulés en raison d’une grève. qui s’annonce massif. Vendredi 24 mai, la DGAC a demandé aux compagnies aériennes d’annuler préventivement 70 % des vols à Paris-Orly le samedi 25 mai, en raison de l’appel à la grève de l’Unsa-Icna, le deuxième syndicat représentatif des contrôleurs aériens. ciel.
L’un des principaux syndicats de contrôleurs aériens réclame « des effectifs adéquats », selon lui, non garantis par un accord récent. Signé in extremis fin avril entre la DGAC et le principal syndicat de contrôleurs, le SNCTA, l’accord n’a pas résolu la question du « sous-effectif » qui se profile à Orly, selon le syndicat, d’ici 2027. Le mouvement a entraîné l’annulation de plusieurs milliers de vols en France et en Europe.
Une trêve olympique non respectée
« Nos managers persistent, pour Orly, dans des calculs d’avarice et d’apothicaire qui vont vite réduire les équipes au sous-effectif », a déclaré l’Unsa-Icna, le deuxième syndicat représentatif des contrôleurs aériens, dans un tract. « Des effectifs adéquats sont une nécessité pour garantir des conditions de travail adaptées aux missions de sécurité qui incombent » aux ingénieurs de contrôle de la navigation aérienne, a assuré le syndicat. Parallèlement à la mobilisation de l’Unsa-Icna à Orly, l’Usac-CGT a déposé un préavis de grève du 23 au 30 mai pour protester notamment contre l’affaiblissement du « maillage territorial » prévu selon le syndicat par la réforme du contrôle. air.
Un mouvement de grève alors que le SNCTA et l’Unsa-ICNA, deuxième syndicat des contrôleurs aériens, avaient décrété une trêve olympique, promettant de ne pas faire grève pour des raisons salariales d’ici la fin des Jeux olympiques (26 juillet au 11 août) et Jeux paralympiques (28 août au 8 septembre).