Pierre Lees-Melou ravi d’être revenu plus tôt que prévu avec Brest (Football)

Acteur majeur de l’époustouflante saison 2023-2024 brestoise, Pierre Lees-Melou l’a terminée par une fracture du péroné droit, qui l’a contraint à se faire opérer et à quitter les terrains pendant cinq mois. Son retour fut de courte durée. Le 22 novembre, à Monaco (2-3), le meneur du match brestois s’est de nouveau blessé au même péroné. Il est revenu mercredi soir contre Nantes en huitièmes de finale de Coupe de France, entrant dans les dix dernières minutes à la place d’Ibrahim Salah pour tenir le score 2-1.

« C’est un côté positif, a observé son entraîneur Éric Roy. On avait besoin de lui pour revenir à la compétition. Ce n’était pas prévu au départ. Mais après avoir discuté avec lui lors du dernier entraînement, nous avons fait le pari de lui dire « hé, viens sur le banc, si tu peux faire dix minutes à un quart d’heure… et tu feras plus le match d’après ». On a sauté une étape, disons. »

De nombreuses absences avant une série de grands rendez-vous

Sans lui, Brest avait idéalement démarré sa campagne de Ligue des Champions. Puis il a marqué contre le Bayer Leverkusen (1-1, le 23 octobre), son unique but jusqu’ici cette saison, avant de rater à nouveau le déplacement à Barcelone (0-3, le 26 novembre) ou le prestigieux succès contre le PSV Eindhoven (1-0, 10 décembre). Brest a montré qu’il avait des ressources sans lui, mais pour Roy, confronté à de nombreuses absences (Locko, Haïdara, Amavi, Le Cardinal, J. Martin, S. Coulibaly), c’est aussi un nouvel atout non négligeable dans un tunnel de matches serrés, avant les déplacements à Rennes ce samedi et à Gelsenkirchen, mercredi, contre le Chakhtior Donetsk.

« J’avais un peu des démangeaisons, ce n’est jamais facile dans ces moments-là, a déclaré le milieu de 31 ans. Je me sentais bien, c’était un test et ça a tenu, on fait un pas de plus. Même si j’ai une transversale qui n’est pas arrivée, ça me dérange un peu…, mais d’ici trois jours elle sera réparée, normalement (sourire). » A Rennes donc, le club qu’il aurait pu rejoindre il y a exactement un an avant que son club n’y oppose son veto.