Pierre Dagenais surpris par l’ampleur de la sélection de son fils par les Remparts
Pierre Dagenais avoue avoir été surpris par l’ampleur de la sélection de son fils, Maddox, au premier rang par les Remparts de Québec.
• A lire aussi : Comme son père Pierre, Maddox Dagenais a développé un « shot NHL » à seulement 16 ans.
Il faut admettre que tous les éléments étaient là : le Québec est possiblement le marché le plus médiatisé de toute la LHJMQ et, en plus, le joueur sélectionné est le fils d’un ancien joueur des Canadiens de Montréal.
Tout cela en plus du fait qu’à l’interne, les Remparts misent énormément sur la diffusion et la promotion de leur équipe via les médias sociaux.
La tempête parfaite, quoi ! Peu de temps après sa sélection, il était le nom le plus recherché sur le site EliteProspects.
« Les Remparts sont une grosse machine marketing et j’ai été moi-même surpris après le repêchage de voir l’ampleur que ça prenait. Je n’ai jamais eu ce genre de visibilité. C’est beaucoup d’expérience pour Maddox. Est-ce que ça lui met plus de pression ? Peut-être, mais il va apprendre à revendeur avec ça. »
Au Québec, les Remparts peuvent être considérés comme les Canadiens de Montréal de la LHJMQ, en termes de visibilité.
Maddox et Pierre ont également parlé de la pression de jouer dans un marché comme Montréal, que le père a vécue entre 2003 et 2006.
« Il y a de la pression d’être Québécois à Montréal. Un jour tu es un héros et le lendemain, tu es un zéro. Il faut toujours être au top », a dit Maddox en parlant à son père. « Bien sûr, il y a des comparaisons à faire avec les Remparts, mais je n’ai pas choisi Québec pour ça. J’ai choisi les Remparts pour le directeur général et le personnel d’entraîneurs. C’est l’une des meilleures organisations de la ligue. »
Aucun traitement préférentiel
La prochaine saison sera une saison « d’apprentissage » pour Dagenais, selon le directeur général Simon Gagné. L’équipe n’a pas fixé d’objectif de points pour son jeune joyau et souhaite simplement lui faire vivre les hauts et les bas d’une première saison dans la LHJMQ.
La pression viendra d’elle-même dans les années à venir avec l’année du repêchage, la future quête de championnat de l’équipe et les divers événements de Hockey Canada et autres.
« Maddox est l’un des trois joueurs de 16 ans que nous avons. Il n’y aura pas de traitement de faveur », a assuré l’entraîneur-chef Éric Veilleux. « C’est sûr qu’on va essayer de les protéger le plus possible, comme on l’a fait avec Xavier (Lebel) l’an dernier. Il faudra être en alerte mentale avec eux, mais ce n’est pas quelque chose qui m’inquiète. »
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