PHOTOS – Un incendie à proximité immédiate du nouveau commissariat de police du quartier Pissevin à Nîmes
Les pompiers du Gard sont intervenus vers 5h20 ce mercredi matin pour un feu dans le boucherie attenante au commissariat flambant neuf (national et municipal) qui a ouvert ses portes hier, mardi 20 août, dans le quartier sensible de Pissevin, à Nîmes. Le commerce était inoccupé. Une enquête a été ouverte.
Les pompiers ont pu empêcher l’incendie de se propager au commissariat. Ils ont réussi à maintenir debout le mur de séparation entre les deux cellules. Richard Schieven, adjoint à la sécurité à la Ville de Nîmes, témoigne : «Nous nous posons des questions sur la concordance de cet incendie avec l’ouverture hier de ce poste commun. Ce qui est étrange c’est que nous avons un incendie qui démarre dans une boucherie inoccupée et qui jouxte le poste ouvert hier. Nous nous posons des questions » Selon lui, L’incendie a été maîtrisé à 7 heures du matin
On ne sait pas encore si le poste pourra ouvrir ce mercredi. L’inauguration, prévue le lundi 26 août, pourrait être reportée.
« Vers 2h15 du matin, certaines caméras de surveillance du quartier ont enregistré l’explosion au niveau de la boucherie. Les pompiers sont intervenus et ont constaté que l’explosion et le début de l’incendie étaient plutôt situés du côté du mur attenant au commissariat. L’enquête nous le dira, mais nous avons quelques présomptions, c’est un peu étrange.
Sachant que le bureau était sécurisé, il était peut-être moins évident d’y mettre le feu, et plus facile de viser la boucherie.« , a déclaré ce matin sur notre chaîne François-Xavier de Bonneville, secrétaire départemental adjoint du syndicat alliance police du GardPour le syndicat Alliance, « Il ne faut pas céder du terrain, il ne faut pas laisser Pissevin devenir une zone de non-droit. » . «
Des faits qui se produisent un an jour pour jour après la mort du petit Fayed, 10 anstouché par une balle perdue alors qu’il conduisait la voiture de son oncle dans le quartier. Le drame a ému toute la France, symbolisant la violence du trafic de drogue qui gangrène le quartier.