Renault a révélé la nouvelle Renault 4 E-Tech électrique ce lundi matin au salon de l’automobile qui a ouvert ses portes à Paris. Franceinfo a pu tester cet héritier de la mythique 4Lvendu à huit millions d’exemplaires dans une centaine de pays depuis le début des années 1960.
Cette nouvelle 4L est « fabriqué en France du début à la fin »assure à franceinfo Bruno Vanel, directeur de la performance produit chez Renault. Le moteur est « fabriqué à Cléon »en Seine-Maritime, « les batteries près de Douai » (Nord) et « assemblée à Ruitz » (Pas-de-Calais), et « le véhicule est fabriqué à Maubeuge » (Nord), explique-t-il avant de préciser la présence de « quelques petits drapeaux, un petit coq, quelques symboles pour vous le rappeler » Fabrication française. Renault mise donc sur l’aspect patriotique pour convaincre les consommateurs face à des concurrents moins chers, comme les Chinois.
Raphaël Ebenstein
La silhouette de la Renault 4 E-Tech appartient à la vague dite néo-rétro en vogue dans l’industrie automobile, à l’image de la Fiat 500, de la Mini ou de la R5, avec « un avant assez vertical, un capot horizontal et l’arrière incliné presque jusqu’au pare-chocs »explique Gilles Vidal, responsable du design chez Renault. « Nous avons un seuil de chargement très bas car la raison d’être d’une 4L est l’aspect pratique avant le style. » Situé à 61 centimètres du sol, soit environ 10 centimètres plus bas que les modèles équivalents, ce seuil de chargement permet de ranger facilement vos bagages, sans avoir à les porter à bout de bras, grâce au coffre, d’une capacité de 400 litres, « totalement carré, ouvrable électriquement »précise Bruno Vanel, directeur de la performance produit chez Renault.
Un 4L plus spacieux et moderne que l’original
La nouvelle Renault 4 offre une impression de grandeur, avec une longueur de 4,14 mètres, soit 50 centimètres de plus que le modèle d’origine, et des allures de SUV. Il multiplie les références esthétiques à son prestigieux aîné, tout en s’inscrivant dans les tendances du moment, grâce à « tout un tas d’ingrédients qui font que la recette s’assemble »souligne Gilles Vidal, responsable du design chez Renault. « On reconnaît l’ancienne 4L au premier coup d’œil »avec un « calandre en forme de capsule, avec deux phares ronds et le logo ». « C’est la première Renault qui aura un logo lumineux sur la face avant », ajoute Gilles Vidal. « Nous ne voulons pas à tout prix copier-coller l’histoire, mais la réinterpréter pour la moderniser. » assure-t-il.
Raphaël Ebenstein
Le tableau de bord de la Renault 4 E-Tech reflète cette modernité avec « de très grands écrans, des aides à la conduite »confie encore Bruno Vanel. « S’il y a un virage serré, la voiture ralentira et restera centrée sur sa voie »assure le directeur de la performance produit chez Renault. « Il lit directement les panneaux et, si on le souhaite, il adapte directement la vitesse en fonction des panneaux qu’il va lire. »
Avec son équipement, la nouvelle 4L se placera dans une gamme de prix supérieure à la R5, vendue autour de 30 000 euros, même si elle partagera les deux mêmes versions de batterie et affichera jusqu’à 400 km d’autonomie. Il sera commercialisé au cours du premier trimestre 2025.
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