(PHOTOS) « Je ne voudrais pas être Trump » : ils partagent leurs souvenirs de Kamala Harris adolescente à Montréal
D’anciens camarades d’école de Kamala Harris, lorsqu’elle vivait et étudiait à Montréal, affirment que l’adolescente des années 1980 est la même aujourd’hui et que son rival Donald Trump a raison de la craindre.
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« Elle était super intelligente et pleine de vie. Kamala était impliquée dans plusieurs comités, faisait de la danse et s’entendait bien avec tout le monde », se souvient parfaitement Derek Trott, dans une interview accordée à LE Journal.
Portrait de Derek Trott (en haut à gauche) et de Mme Harris adolescente (en bas à droite).
Photo prise sur le compte Facebook de Joanne W. Roulston
Cette Québécoise, qui vit aujourd’hui à Sherbrooke, a obtenu son diplôme de l’école secondaire Westmount en 1981 avec Kamala Harris. On les voit toutes les deux sur une photo de classe classique, en diagonale l’une en face de l’autre.moi Harris porte une chemise blanche à manches courtes et regarde droit vers la caméra tout en posant. Il porte un t-shirt Adidas et ses bras sont croisés dans le dos.
« Kamala était de petite taille, mais elle avait un bon caractère et ne se laissait pas marcher sur les pieds. Avec toute son expérience de vie ajoutée aujourd’hui, je ne voudrais pas me retrouver dans un débat avec elle. Je ne voudrais pas être Trump en ce moment », rigole M. Trott, fier du parcours de son ancien acolyte.
La façade de l’école secondaire Westmount fréquentée par Mme Harris dans les années 1980. Photo prise le 25 juillet 2024.
Ben Pelosse / JdeM
Une surprise pour beaucoup
Kamala Harris s’est installée dans la métropole québécoise à la fin des années 1970, durant son adolescence. Sa mère, Shyamala Gopalan, a quitté la Californie pour travailler comme chercheuse à l’Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif de Montréal.
Profil de Mme Harris dans son annuaire de 1981.
Photo prise sur la page Facebook de la Commission scolaire English-Montréal
Suzanne Bennett s’estime chanceuse d’avoir été dans la même classe que celle qui pourrait bien devenir présidente des États-Unis en novembre prochain.
« Elle était toujours amicale. Elle disait toujours bonjour à tout le monde. Elle était très gentille. Ce que vous voyez aujourd’hui, c’est ce que j’ai vu à l’époque. Mais Kamala avait les cheveux bouclés avant ! », plaisante-t-elle.
Mme Harris, alors qu’elle étudiait à Montréal en 1981.
Photo tirée du compte Facebook de la Commission scolaire English-Montréal
« J’espère qu’elle entrera dans l’histoire, encore plus qu’elle ne l’a déjà fait, et qu’elle deviendra la première femme présidente des États-Unis », a ajouté M.moi Bennet.
Fausse rumeur ?
Ariela Katz, architecte aujourd’hui installée à Paris, a également hâte de retrouver sa camarade de classe qui pourrait succéder à Joe Biden. On la voit sur une photo prise en 1981 aux côtés du vice-président, alors adolescente, sur un banc d’école.
Le vice-président, tout sourire, parmi un groupe d’amis de l’école secondaire Westmount.
Photo tirée du compte Facebook de la Commission scolaire English-Montréal
« Il est en effet assez inhabituel de penser que mon ancien camarade de classe pourrait devenir le prochain président des États-Unis. En tant qu’Américain (temporairement) transplanté à Montréal, comme M.moi Harris, j’espère ardemment qu’elle le deviendra ! » déclare M.moi Chat.
A noter que plusieurs rumeurs mentionnent que Mmoi Harris aurait fréquenté le Collège Vanier après avoir obtenu son diplôme de l’école de Westmount, ce que l’institution nie actuellement.
« Il n’y a aucune preuve au secrétariat qu’elle ait été enregistrée ici dans les années 80. Nous avons essayé de la retrouver, mais il n’y a aucune preuve », a-t-il confirmé à Journal Marguerite Corriveau du Collège Vanier.
Kamala Harris sur une photo pour l’annuaire de 1981.
Photo tirée du compte Facebook de la Commission scolaire English-Montréal
Pas fan de Montréal
Notre demande d’entrevue avec la meilleure amie d’enfance de Kamala Harris, la Montréalaise Wanda Kagan, n’a pas abouti cette semaine.
Au téléphone, elle a déclaré avoir été « trop débordée » et « inondée d’appels » depuis que Biden a abandonné la course à la présidentielle. Il n’a donc pas été possible de confirmer avec elle les détails entourant le parcours scolaire de son amie.
À gauche, Kamala Harris et sa meilleure amie Wanda Kagan en 2023 à la Maison-Blanche. À droite, les deux femmes lorsqu’elles étaient adolescentes à Montréal.
Photos du compte Instagram de Wanda Kagan
Mmoi Harris est retournée aux États-Unis pour étudier à l’Université Howard à l’automne 1982, selon sa biographie, Nos véritésDans le livre, la politicienne admet qu’elle n’était pas « enthousiaste » à l’idée de déménager à Montréal à l’âge de 12 ans.
Kamala Harris (à droite) et sa meilleure amie d’enfance Wanda Kagan devant leur école secondaire à Montréal.
Photo du compte Instagram de Wanda Kagan
Extrait de la biographie de Kamala Harris, Nos vérités, à propos de Montréal :
« L’idée de quitter la Californie ensoleillée en février, en pleine année scolaire, pour une ville étrangère, francophone, ensevelie sous trois mètres de neige, m’attristait plus qu’un peu. Ma mère essayait de nous présenter cela comme une aventure, et nous emmenait acheter nos premières doudounes et nos moufles comme si nous allions affronter l’hiver du Grand Nord en explorateurs. Mais j’avais du mal à voir les choses de cette façon. Et le plus beau, c’était de l’entendre nous dire que nous allions devoir apprendre la langue là-bas. »
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