Le groupe star de la French Touch raconte comment ils ont vécu la cérémonie de clôture où ils ont enflammé le Stade de France.
« On s’attendait à quelque chose de fort mais pas comme ça. » « Épuisés » mais « heureux », le groupe Phoenix a raconté lundi 12 août à France Inter comment ils ont vécu la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, au cours de laquelle ils ont donné un concert au Stade de France au milieu des athlètes. Ce qui n’était pas prévu.
« C’était très surprenant, confie le guitariste Laurent Brancowitz. On s’attendait à quelque chose de très fluide. Ça a commencé de manière sauvage. On adore ça. D’habitude, ça se passe dans des petites salles avec 800 personnes. On ne s’attendait pas à vivre ce moment-là, dans ce lieu. »
Le groupe a été un peu chahuté par les athlètes. « On nous avait prévenus qu’ils étaient très contents. La pression des JO étant retombée (ils) se sont déchaînés », se souvient Thomas Mars. « Ils sont montés sur les écrans. Ils ont cassé des écrans. On avait peur pour eux car on nous répétait à plusieurs reprises pendant les (…) répétitions : ‘surtout n’allez pas sur les écrans’. »
« Très difficile de s’endormir »
Le groupe, composé de Thomas Mars, Deck d’Arcy, Laurent Brancowitz et Christian Mazzalai, avait carte blanche. Le groupe a donc fait appel à des amis artistes comme Kavinsky et Air. La chanteuse Angèle les a accompagnés sur le tube Appel de nuit« C’est venu rapidement. Elle a dit oui tout de suite. »
Comment se sent le groupe après un tel concert, vu par 17 millions de téléspectateurs en France ? « C’était très dur de s’endormir, confie Thomas Mars. Il y a tellement d’adrénaline. Après, on est restés dans le stade avec nos amis, nos familles et tous ceux qui nous ont aidés à monter ce spectacle en très peu de temps. »
Les légendes de la musique électronique française n’en étaient pas à leur coup d’essai. Avant la cérémonie de clôture des Jeux olympiques, le quatuor versaillais, très populaire aux Etats-Unis, avait déjà joué au Madison Square Garden de New York en 2010 avec le duo Daft Punk.
