Depuis plusieurs années, l’équipe de France ne fait plus rêver les Français. Malgré de belles épopées et des parcours souvent longs en Coupe du monde ou à l’Euro, un véritable désamour envers la bande à Didier Deschamps existe. Lors du dernier rassemblement, cette hostilité a atteint son paroxysme. Plus ou moins épargnés à Paris, les Bleus ont été copieusement hués à Lyon face à la Belgique. En tête de liste, Kylian Mbappé, Didier Deschamps et Bradley Barcola, en raison d’un contexte particulier dans le Rhône, ont été particulièrement visés. Pourtant, Didier Deschamps reste le sélectionneur de la France. Critiqué par une grande partie des suiveurs depuis de nombreuses années, le tacticien avait prolongé son contrat jusqu’en 2026 suite à la défaite en finale de la Coupe du monde au Qatar. Le maintien de son poste réside aussi dans la proximité que l’ancien milieu de terrain entretient avec sa hiérarchie.
Très proche de Philippe Diallo, le champion du monde 98 a noué une relation de confiance avec le patron de la FFF. Ce dernier n’hésite pas à réitérer sa confiance au sélectionneur dès qu’il en a l’occasion. C’est d’ailleurs ce qu’il a fait ce lundi dans les colonnes de L’équipeInterrogé sur les performances décevantes de l’équipe de France, Philippe Diallo a expliqué être en total désaccord avec les détracteurs de l’équipe de France : « Je ne partage pas du tout cette analyse. On a atteint la demi-finale de l’Euro, deux ans après une finale de Coupe du monde, nos résultats sur la durée sont exceptionnels. J’ai reçu Didier Deschamps pour faire le point après l’Euro, il est aussi venu devant le comité exécutif. Et le mot qui est revenu en conclusion, c’est le terme d’oxygénation. Ce mot est approprié. L’ossature de l’équipe de France est solide, efficace et talentueuse, mais il faut introduire de l’oxygène. Ce qui a été fait avec de nouveaux joueurs (Olise, Koné, Badé) en septembre. »
Philippe Diallo pas inquiété par l’équipe de France
Certes, Didier Deschamps a fait appel à de nouveaux joueurs lors du dernier stage. Cependant, certains joueurs ont été oubliés de la liste du sélectionneur français alors que certaines présences intriguaient. Outre ces choix qui sont critiqués, le jeu fait partie des griefs retenus contre l’ancien coach de l’OM. Sévèrement battus par l’Italie et fébriles face à la Belgique malgré la victoire, les coéquipiers de Bradley Barcola ne brillent pas. Pourtant, Philippe Diallo n’est pas inquiet : « Des signaux d’alarme ? Non. On savait que ces matches de septembre seraient compliqués car on jouait des adversaires de haut niveau, l’Italie (1-3, le 6 septembre), la Belgique (2-0, le 9 septembre) et qu’il fallait faire entrer des jeunes joueurs. (…) Je n’ai pas senti à l’Euro un groupe qui se délitait. Aujourd’hui, on entre dans le cycle de la Coupe du monde dans deux ans. L’objectif du sélectionneur est de commencer à préparer l’équipe qui sera la plus compétitive pour cet événement. »
Enfin, le président de la FFF a une nouvelle fois défendu son sélectionneur face aux questions persistantes de nos confrères. Interrogé sur une éventuelle prolongation du contrat de son coach, Philippe Diallo a affirmé que cela n’était pas à l’ordre du jour. L’occasion pour ce dernier de renforcer une nouvelle fois la position de DD : « Ce n’est pas mon sujet immédiat. Didier est l’entraîneur qui a le plus beau palmarès de l’histoire du football français, il a un contrat de deux ans jusqu’à la Coupe du monde. Point final. Les résultats sont son meilleur bouclier contre certains défaitistes. (…) Il y a une forme d’injustice. J’entends des commentaires alors qu’il devrait plutôt jouir d’une forme de reconnaissance par rapport à ce qu’il a apporté à cette équipe de France depuis douze ans. Chapeau bas. Il a pleinement rempli sa mission et a une forte détermination à la poursuivre. » Vous l’aurez donc compris, Didier Deschamps est loin d’être en danger pour son poste de sélectionneur des Bleus.
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