PFN : Huguette Bello dit adieu au poste de Premier ministre, le psychodrame continue à gauche

Avec Huguette Bello comme Première ministre, le Nouveau Front populaire (NFP) pensait avoir fait un pas de géant. Mettre d’accord Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon n’était pas une mince affaire. Derrière le président du conseil régional de La Réunion, il y avait en réalité un alignement d’intérêts bien compris : en chuchotant le nom de celle qui s’était récemment portée candidate sur la liste LFI aux élections européennes, le chef du Parti communiste s’immunisait contre le débauchage de trois députés réunionnais, indispensables à la sauvegarde du groupe GDR à l’Assemblée nationale. En position de faiblesse, la garde rapprochée d’Olivier Faure craignait de devoir « prendre acte » de cette candidature si les écologistes se joignaient aussi au chœur d’éloges autour d’Huguette Bello, « une femme racisée » que Jean-Luc Mélenchon s’empressait d’ériger en symbole de sa « Nouvelle France ».