peut-on parler de « révolution » ?
Prescrites depuis des années contre le diabète, certaines molécules se sont révélées très efficaces pour perdre du poids. Mais cela n’exclut pas certaines contraintes.
C’est un des maux du siècle. L’obésité touche plus d’un milliard de personnes dans le monde. Ces derniers mois, l’arrivée de nouveaux médicaments pour lutter contre cette épidémie a suscité de nombreuses attentes. Certains n’hésitent pas à parler de révolution. Des célébrités comme la présentatrice Oprah Winfrey, le chanteur Robbie Williams et Elon Musk vantent ses effets. Aux Etats-Unis, c’est devenu un véritable phénomène de société, au point que les industries agroalimentaires lancent des gammes de produits destinées aux utilisateurs de ces drogues. Une honte! Mais à quoi faut-il s’attendre ? Sommes-nous confrontés à une véritable innovation ?
Les molécules dont nous parlons ne viennent pas d’être découvertes. En fait, ils sont déjà prescrits dans le traitement du diabète depuis une quinzaine d’années. Ce sont des analogues du GLP-1 ou des mimétiques des incrétines, car ils ont les mêmes effets que les incrétines. Ces hormones, produites naturellement par l’intestin…