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Peur sur le vol Paris-Toulouse : « Quand on voit la chef de cabine les larmes aux yeux… »

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LE Stade français tombé lourdement dimanche soir face au Stade toulousain à la clôture du 23ème journée de Top 14 (49-18). L’épilogue d’un très mauvais week-end pour les Parisiens, qui ont vécu la veille un incident bien plus grave qu’une simple déroute dans un match de rugby. Leur arrivée par avion à Toulouse s’est déroulée dans le chaos et la peur, avec un procédure d’atterrissage d’urgence enclenché suite à un problème sur le train d’atterrissage.

« Nous avons bien sûr entendu des bruits anormaux mais cela ne nous a pas trop inquiétés au début », nous a confié le directeur du rugby parisien Laurent Labit. Par contre, quand le pilote a refait le tour alors que nous étions en phase de descente, quand nous sommes remontés et que l’avion a fait un virage, on s’est dit qu’il y avait un problème et que peut-être il avait raté la trace. »

Une procédure d’urgence après 3 échecs de sortie du train d’atterrissage

Les Parisiens n’ont eu l’explication de cette manœuvre que plus tard. Lorsque le pilote sort le train d’atterrissage, trois voyants verts sont censés s’allumer sur son tableau de bord. Ce samedi, l’un de ces trois voyants était rougece qui a automatiquement déclenché une alarme.

Le commandant de bord a alors rentré son train d’atterrissage et a tenté de le rentrer encore deux fois, toujours avec le même résultat. Le problème venait du côté gauche de l’appareil. Après un petit tour de Toulouse, il décide de déclencher la fameuse procédure d’atterrissage d’urgence, en informe son équipage et demande à son chef de cabine d’avertir les passagers.

 » Impact « 

« Elle était un peu loin de nous donc on n’entendait pas vraiment ce qu’elle disait mais on voyait son visage changer d’expression », nous a raconté l’une des joueuses. Dans ces moments-là, on se dit que l’équipage est censé vous rassurer mais c’est de pire en pire à chaque fois qu’elle parle aux passagers. Quand on voit la commissaire de bord les larmes aux yeux, on commence à imaginer des choses vraiment pas cool. »

Les passagers sont avertis que l’avion doit atterrir dans les 5 minutes et qu’ils doivent se recroqueviller et se protéger la tête avec leurs mains. « Juste avant l’atterrissage, le pilote annonce ‘impact’, ce qui n’est pas des plus rassurant », poursuit Labit.

Laurent Labit, directeur du rugby au Stade français.
Laurent Labit, directeur du rugby au Stade français. (©Icon Sport)

Encore une heure dans l’avion après l’atterrissage

Le commandant de bord expérimenté a heureusement réussi sa manœuvre sans perdre le contrôle de l’avion. « Franchement, il a bien géré ça », déclare un Pink Soldier. Certains ont des enfants, d’autres non, mais on a évidemment réfléchi à tout un tas de choses. »

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Soulagés mais pas encore libérés, les Parisiens ont dû attendre encore près d’une heure dans l’avion, immobilisés et penchés à gauche. Précisément du côté où sortent les passagers. Sur le tarmac, camions de pompiers, ambulances et véhicules de police attendent à proximité du Boeing avec sirènes déployées.

Des minutes interminables puis la livraison, avec l’injonction de sortir par le côté droit de l’appareil par une ouverture de service exiguë. La fin d’une enfer d’angoisse que les rugbymen de la capitale et tous les passagers de ce vol Paris – Toulouse n’oublieront pas de sitôt.

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Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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