« Peu d’attentes mais aussi de grands espoirs », annonce Djokovic
Inquiétant avant le Grand Chelem parisien, le tenant du titre s’est voulu (un peu) optimiste en conférence de presse ce dimanche.
Ses ambitions
« Cela peut sembler de l’arrogance pour certains, mais le fait que je joue toujours à ce haut niveau est dû au fait que je veux vraiment écrire l’histoire de ce sport et remporter les plus grands titres. Il est certain que Roland-Garros en fait partie. Je sais de quoi je suis capable, notamment dans les Grands Chelems qui me font donner le meilleur de mon tennis. C’est mon objectif. Alors bien sûr, les 5 derniers mois de cette année qui n’ont pas été fantastiques côté tennis et qui m’affectent. Mon approche sera donc beaucoup plus centrée sur le quotidien pour essayer de créer une dynamique pour avancer dans le tournoi. J’ai de faibles attentes mais de grands espoirs »
Ses difficultés actuelles
« Il y a eu différentes choses qui se sont produites au cours des 2 derniers mois. Je n’entrerai pas dans les détails. Je ne veux pas ouvrir la boîte de Pandore, mais j’essaie de me concentrer sur ce qui doit être fait. Je peux essayer de corriger certaines choses qui ne vont pas, qui ne sont pas utiles pour être au plus haut niveau. Je ne dirais pas que ce sont des trous, je dirais que c’est le chaos sur la route. Et c’est important de réfléchir à ce que je dois faire pour être meilleur que la semaine précédente et c’est ce que j’ai en tête. C’est sur cela que j’essaie de me concentrer. Et je n’arrêterai probablement jamais de faire ça jusqu’à ce que je quitte le tennis ; mais en tant que joueur de tennis professionnel et compétiteur de très haut niveau, c’est ainsi que je fonctionne.
Sa capacité à performer en Grand Chelem
« J’ai vécu beaucoup de finales et de demi-finales dans ma vie et je sais ce que je dois faire quand on participe à un Grand Chelem. C’est un type de tournoi très spécial et il a une atmosphère différente des autres événements du calendrier. »
Sa capacité à rebondir
« La vie vous présente des défis et en tant que joueur de tennis professionnel, vous devez être habitué à perdre plus qu’à gagner. Je dirais que j’ai eu la chance de ne pas avoir trop de blessures graves, mais j’en ai eu une par exemple en 2016 qui a continué jusqu’en 2017. J’ai dû arrêter pendant 6 mois. Début 2018, j’ai subi une opération à l’épaule qui a complètement changé la biomécanique de mon jeu. J’ai dû changer de match, j’ai chuté au classement. Il fallait que je revienne pour être dans le Top 20 et il fallait recommencer, redémarrer. Donc, j’ai eu ce genre de situation plusieurs fois dans ma carrière où il fallait repartir à zéro et j’ai réussi à le faire. Dans certains cas, c’est arrivé plus tôt, dans d’autres plus tard, mais j’ai réussi à trouver le bon jeu, le bon état d’esprit.