Petit, Puel, Germain… Pourquoi l'ASM est un club si particulier, selon les légendes du club
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Petit, Puel, Germain… Pourquoi l’ASM est un club si particulier, selon les légendes du club

Petit, Puel, Germain… Pourquoi l’ASM est un club si particulier, selon les légendes du club

L’AS Monaco fête son centenaire ce samedi à 21 heures lors de la réception à Montpellier. Des légendes du club seront présentes, certaines d’entre elles ont raconté sur RMC Sport leurs souvenirs et leurs ambitions pour leur club préféré.

Arsène Wenger, Claude Puel, Gérard Banide, Danijel Subasic, Eric Abidal, Ali Benarbia, Emmanuel Petit, Marco Simone, Andréas Zikos, Delio Onnis, Lucien Cossou, Jean-Luc Ettori, Gaël Givet, Bruno Bellone et Manuel Amoros… En voici quelques-uns noms qui seront présents pour un cocktail au Turbie Performance Center samedi après-midi, avant un tour d’honneur au stade Louis-II, prévu à 20h15. Les Légendes de l’AS Monaco également mises en avant dans le livre « 100 ans de l’AS Monaco » disponible le 24 octobre en librairie.

« Monaco, c’est vraiment tout pour moi »

Formé sur le Rocher entre 2005 et 2011 puis professionnel jusqu’en 2017, Valère Germain a tout vécu en Principauté : « Entre l’entraînement, mon premier match professionnel, la descente en Ligue 2, le brassard, la rentrée avec les titres en Ligue 2 et La Ligue 1, le parcours jusqu’en demi-finale de la Ligue des Champions… Monaco, c’est vraiment tout pour moi. »

Claure Puel a porté 601 fois le maillot de l’ASM, le seul de sa carrière. « Depuis une vingtaine d’années, j’ai partagé le quotidien de ce club, de ce pays. Je me suis attaché et je ne faisais qu’un avec lui», raconte le champion de France en 1982, en tant que joueur, et en 2000, en tant qu’entraîneur avec Monaco. Egalement formé à l’ASM et champion en 1997 avant de grimper sur le toit du monde en 1998, Emmanuel Petit a des étoiles plein les yeux : « Je n’en garde que d’excellents souvenirs, il y avait beaucoup d’émotions procurées par cette petite Principauté. » Il participera à une séance de dédicaces sur la place du stade à partir de 19 heures ce samedi.

Un club insolite

Enclavé entre l’Italie, la Méditerranée et le bassin niçois, Monaco est « un petit village » rappelle Claude Puel. D’ailleurs selon lui, « Monaco n’est pas un club de passe. Quand on réussit ici, on peut réussir ailleurs. C’est la marque d’un grand club. C’est paradoxal car il y a peu de supporters et les joueurs doivent avoir du caractère et de la personnalité. » « 

« C’est quand même un club extrêmement populaire, quand on quitte Monaco on se rend compte qu’il y a beaucoup de supporters partout », rétorque Emmanuel Petit. « Il faut dire que l’ADN de l’AS Monaco a toujours été un beau jeu, techniquement peaufiné avec de nombreuses grandes stars intergénérationnelles. »

Pour honorer son prestigieux historique, le club aux huit championnats de France et cinq Coupes de France portera un maillot collector inspiré du premier match et de la première victoire de l’AS Monaco (2-1 contre l’Avant-Garde Gauloise de Nice) le 20 septembre 1924.

Monaco sait entraîner… et attirer de grands joueurs !

Claude Puel le sait : « L’une des particularités de Monaco, au-delà d’attirer de très grands joueurs, c’est de savoir les former et les développer presque tout le temps. » Petit, Thuram, Trezeguet, Henry et Mbappé en sont les meilleurs exemples, formés sur le Rocher et sacrés champions du monde quelques années plus tard. Mais pour remplir son armoire à trophées, l’ASM n’a pas hésité à attirer des stars. Barthez, Onnis, Falcao, Klinsmann, Weah, Morientes, Scifo…

« Un joueur qui vient à Monaco sait qu’il ne va pas forcément rencontrer les ambiances les plus chaudes d’Europe, explique Valère Germain. « Mais dans la vie de tous les jours, avec une famille et des enfants, c’est un endroit tout simplement magnifique à vivre. Et donc, je pense que tout cela fait que Monaco peut continuer à attirer et continuera à attirer de grands noms du football. » Un cadre propice à l’épanouissement des jeunes joueurs mais également idéal pour attirer des stars en quête de sérénité et de compétitivité dans un cadre idyllique.

Épopées mythiques européennes

« Il ne faut pas cacher l’aspect financier pour les étrangers, puisqu’ils ne paient pas d’impôts », rappelle Claude Puel. « Cela crée quand même un avantage. Mais je trouve que tous les joueurs apprécient de pouvoir jouer des premiers rôles, de pouvoir jouer des Ligues des Champions, des Coupes d’Europe très souvent, de pouvoir aller loin aussi.»

Finaliste de la C1 en 2004, demi-finaliste en 2017, Monaco a également connu une finale de C2 en 1992 et une demi-finale de C3 en 1997… Des souvenirs gravés dans la mémoire de Valère Germain : « A Monaco sont passés des joueurs qui ont marqué Le football. Quand il y a des épopées européennes, elles sont souvent très bonnes. Par exemple, en 2003-2004, lorsqu’ils ont éliminé le Real Madrid, c’était une soirée exceptionnelle qui reste à jamais gravée dans la mémoire de ce club et de ses supporters. Je pense que c’est un club qui est magique, qui brille et qui continuera à briller.

Un trophée pour célébrer ce centenaire ?

Avec 13 points sur 15 possibles, l’ASM est sur les mêmes bases que la saison 2016-2017 qui avait mené au titre. A cela s’ajoute une victoire 2-1 contre Barcelone en Ligue des Champions. Ce bon départ laisse présager le meilleur pour Emmanuel Petit : « On n’en parle pas vraiment pour se lancer dans la course au titre même si pour moi c’est le candidat le plus sérieux derrière le PSG. Cela ne m’étonne pas dans la mesure où Déjà à l’époque, quand on gagnait des coupes, des championnats ou qu’on atteignait les finales de Coupe d’Europe, on n’avait pas beaucoup de répercussions au niveau médiatique, je suis certain que cette année ça pourrait être une bonne année pour les Monégasques.

Valère Germain poursuit : « On parle plus de Paris et de Marseille dans les médias que de Monaco. Ce n’est pas pire, l’ASM trace sa route comme ça. Je pense qu’au final, ils seront dans les deux ou les trois premiers. » L’actuel Monégasque Thilo Kehrer espère offrir le plus beau cadeau à sa famille : « Une saison centenaire, c’est forcément spécial. Si on continue à faire ce qu’on a fait lors des derniers matches, ce sera spécial c’est sûr. »

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