Petit Navire assure qu’il respecte les normes et que la consommation de ses produits « est parfaitement sûre »
Après les accusations de deux ONG, mardi, la société Petit Navire a réagi auprès de franceinfo.
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« La consommation des produits Petit Navire est parfaitement sûre pour les consommateurs », a assuré, mardi 29 octobre, à franceinfo la société Petit Navire accusée par deux ONG – Bloom et Foodwatch – de mettre en conserve du thon contenant des taux trop élevés de mercure.
« La sécurité et le bien-être de nos consommateurs sont une priorité absolue chez Petit Navire »poursuit l’entreprise qui prétend garantir que tous ses produits « être conforme à la réglementation française et européenne en vigueur ».
« Concernant le thon, la réglementation européenne impose un seuil maximum de mercure de 1 mg/kg sur la matière première »rappelle Petit Navire qui assure qu’elle est réalisée chaque mois « des tests sur nos espèces de thons dans nos différentes zones d’approvisionnement pour vérifier la conformité des poissons que nous achetons et garantir la sécurité de nos produits ».
Petit Navire précise que ces contrôles sont effectués « par ou avec le soutien de laboratoires indépendants accrédités par les autorités sanitaires françaises et européennes ». « 270 chèques » ont été effectués « au cours des trois dernières années », promet l’entreprise. Quant aux résultats, ils « n’ont jamais révélé des taux de mercure supérieurs aux normes européennes en vigueur et se situent en moyenne entre 0,2 et 0,3 mg/kg, soit 70 à 80% de moins que la limite autorisée ».
Les tests en laboratoire effectués par Bloom ont révélé que les 148 boîtes de thon de différentes marques testées étaient toutes contaminées par du mercure. Dans certains d’entre eux, le taux de mercure était même quatre fois supérieur à la norme européenne. Les coffrets ont été achetés en France, en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et en Italie. Dans plus de la moitié d’entre eux, la teneur en mercure était supérieure à celle autorisée pour les autres poissons. Bien que les boîtes en question proviennent de différents pays européens, la plus forte concentration de mercure a été détectée dans une boîte de thon de la société française Petit Navire, achetée en France (jusqu’à 3,9 mg de mercure/kg de thon).
Des chiffres donc contestés par Petit Navire qui réaffirme son « une vigilance constante quant au strict respect des normes de santé publique ». « Nous faisons confiance aux autorités réglementaires et aux organismes scientifiques d’évaluation des risques pour établir des règles de sécurité optimales et harmonisées, applicables à tous »conclut l’entreprise.