perturbation minime, avec seulement quatre vols Transavia annulés
Ces vols annulés représentent 2% de la flotte quotidienne de Transavia, ce sont a priori les seules perturbations de vols résultant du mouvement social dans le secteur aérien.
Quatre vols Transavia, soit 2% du programme, sont annulés jeudi en raison de l’appel à la grève des syndicats du personnel du secteur aérien en France, a-t-on appris auprès de la compagnie low-cost du groupe Air France. -KLM. Ce sont a priori les seules perturbations de vols résultant du mouvement social, les autres transporteurs faisant état d’une situation normale. Chez Air France, première compagnie française, « nous prévoyons toujours d’opérer tous nos vols et de transporter tous nos clients »a confirmé un porte-parole jeudi matin.
Les autres grandes compagnies françaises (Air Caraïbes, French Bee, Corsair, Air Austral) ont indiqué mardi que leurs horaires de vols ne seraient pas perturbés. Et chez EasyJet, « le programme de vol est maintenu » Jeudi, a indiqué cette compagnie britannique qui exploite des avions basés en France. Plusieurs organisations représentatives des salariés du secteur aérien, dont le puissant Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), ont appelé leurs adhérents à se mobiliser pour protester contre le projet du gouvernement d’augmenter d’un milliard d’euros la fiscalité du transport aérien. dans le projet de loi de finances pour 2025.
« Taxe mortelle »
Outre le SNPL, plusieurs autres syndicats du secteur – UNSA transports, UNSA PNC, CFE-CGC FNEMA, UNAC, SNPNC-FO et FEETS-FO – ont annoncé qu’ils appelaient « à tous les salariés du secteur aérien de venir exprimer leur désaccord avec cette fiscalité mortifère ». « Ce projet est une attaque sans précédent contre le secteur aérien en France, ses emplois, sa compétitivité et sa pérennité »ils ont dénoncé. Les députés, qui examinent le projet de budget 2025, ont approuvé vendredi la hausse de la fiscalité sur le transport aérien proposée par le gouvernement, limitant toutefois sa durée à un an et excluant du dispositif l’outre-mer et la Corse. .
Cet amendement a été rejeté ainsi que le reste de la partie « recettes » du projet de loi de finances par l’Assemblée nationale mardi soir, le gouvernement se tournant désormais vers le Sénat. Dimanche, le ministre délégué chargé des Transports François Durovray a défendu une mesure qui « a à la fois la vertu de contribuer au redressement des comptes de l’État, mais aussi une visée environnementale » en raison des émissions de carbone de l’aviation.