perquisitions à la LFP et au domicile de Labrune sur les conditions de l'accord avec CVC
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perquisitions à la LFP et au domicile de Labrune sur les conditions de l’accord avec CVC

perquisitions à la LFP et au domicile de Labrune sur les conditions de l’accord avec CVC
Selon les informations de L’équipe Confirmé par RMC Sport, une perquisition est en cours ce mardi au siège de la Ligue de football professionnel (LFP) dans le cadre de l’enquête ouverte sur les conditions de l’accord conclu avec CVC, notamment.

Selon les informations de L’Equipe confirmées par RMC Sport, des perquisitions sont en cours ce mardi au siège de la Ligue de football professionnel (LFP), ainsi qu’à ceux du fonds d’investissement CVC.

« Ils font partie d’une enquête ouverte puis confiée à la section de recherches de Paris le 16 juillet 2024 des accusations de détournement de fonds publics, de corruption active et passive d’agent public et de prise illégale d’intérêts », précise une source judiciaire. Cette procédure fait suite à une plainte déposée le 27 novembre 2023 par l’association ‘AC!’ qui évoque notamment des actes de détournement de fonds publics survenus en 2022 ‘autour de la création de la société FILIALE LFP1’. »

Aucune garde à vue n’est en cours. L’enquête préliminaire peut durer jusqu’à trois ans à compter d’aujourd’hui, et sans limite de durée si un juge d’instruction est saisi.

Une perquisition chez Vincent Labrune

Selon L’Equipe, une perquisition est également en cours au domicile de Vincent Labrune, président de l’instance, à Saint-Rémy-de-Provence. Les enquêteurs cherchent à déterminer la répartition d’une enveloppe de 37,5 millions d’euros déterminée lors de l’accord avec CVC, dont une partie avait été versée sous forme de primes à Labrune et aux dirigeants de la Ligue et l’autre en actions à des banquiers et avocats. . choisi par Labrune, détaille le journal.

Ces perquisitions interviennent un peu moins d’une semaine après le dépôt du rapport sénatorial sur la gestion de la LFP, et notamment les conditions de cet accord avec CVC. Il avait également visé le salaire de Vincent Labrune, triplé au moment de la transaction (pour atteindre 1,2 million d’euros annuels). Parmi leurs 35 recommandations, Laurent Lafon, président de la commission sénatoriale, et le rapporteur Michel Savin ont appelé à instaurer « un plafond sur la rémunération des présidents de ligues professionnelles, similaire à celui existant pour les entreprises publiques (450 000 euros) et à limiter le montant ». de leur indemnité de départ à six mois de salaire hors primes.

Ils ont également demandé de « préciser dans la loi que la fonction de président de la filiale commerciale d’une ligue professionnelle n’est pas rémunérée lorsqu’elle est exercée par un représentant de la Ligue. A défaut, plafonner cette rémunération comme le préconise la précédente recommandation ». Ce dernier point a donné lieu à une scène assez surréaliste lorsque deux membres du CVC semblaient avoir appris devant la commission sénatoriale l’étrange disposition du salaire de Labrune.

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