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Divertissement

Bernard Campan de retour dans une comédie sur fond de libertinage

Ce vaudeville multi-primé au festival de l’Alpe d’Huez, sur fond de libertinage, avec Bernard Campan et Isabelle Carré, sort en salles ce mercredi 3 avril.

A l’approche des vacances de printemps, le cinéma français sort ses comédies pour booster la fréquentation. Si le cinquième volet des aventures du cancre Ducobu, en salles ce mercredi 3 avril, vise les enfants, le vaudeville Et peut-être plusavec Bernard Campan et Isabelle Carré, espère séduire un public plus adulte.

Usé par 25 ans de vie commune, le couple de Xavier (Bernard Campan) et Sophie (Isabelle Carré) est à la peine. Un soir, Sophie invite leurs voisins, Adèle et Alban, à dîner. L’occasion de leur reprocher leur manque de discrétion lors de leurs ébats. Mais ces voisins aux mœurs débridées vont les pousser dans leurs retranchements avec une proposition indécente.

Primée quatre fois au dernier festival de l’Alpe d’Huez (prix du public, prix spécial du jury mais aussi prix de l’interprétation féminine et masculine), cette comédie d’Olivier Ducray et Wilfried Meance est un remake d’un film espagnol, Sentimentalsorti en août 2021 en France.

« Notre producteur nous a montré le film original qui nous a beaucoup plu et nous a donné carte blanche », confie Wilfried Meance, qui a également signé avec Olivier Ducray. Des jumeaux mais pas tropune comédie avec Ahmed Sylla et Bertrand Usclat déjà primée à l’Alpe d’Huez.

Tendre et granuleux

Mais Et peut-être plus est plus qu’un remake. « Certaines choses nous plaisaient et d’autres aiment un peu moins le thème du libertinage », confie Olivier Ducray. « Ce qui nous intéressait, c’était de se concentrer sur le couple, l’usure du couple, la communication qui se perd même lorsqu’on vit sous le même toit. »

« Dans le film espagnol, on avait surtout l’impression que le libertinage était ce qu’il fallait faire pour que le couple s’améliore », ajoute Wilfried Meance. « Nous avions aussi le sentiment que le film espagnol s’était arrêté à mi-chemin, qu’il n’allait pas aussi loin que nous le pouvions. »

Si son point de départ est tout aussi grave, Et peut-être plus est plus tendre et mélancolique que Sentimental. « Quand nous l’avons découvert, nous étions inquiets car cela pouvait rapidement donner lieu à une bagarre. Et nous ne voulions pas faire ça. L’humour libre ne nous intéresse pas. Il faut qu’il y ait de la sincérité derrière le rire », insiste Olivier Ducray. .

« Nous nous sommes restreints dès l’écriture avec notre co-scénariste Jean-Paul Bathany pour ne pas tomber dans cette vulgarité », poursuit Wilfried Meance. « Nous avons beaucoup retravaillé certaines vannes et supprimé certains éléments car nous voulions que les personnages et les situations restent crédibles. »

Le retour de Campan

Le choix de Bernard Campan et Isabelle Carré pour le couple et Pablo Pauly et Julia Faure pour les voisins contribue grandement à cet équilibre entre vulgarité et tendresse. « En fonction des interprètes que l’on choisit, la partition peut aller dans un sens ou dans un autre », confirme Olivier Ducray.

Sans Isabelle Carré et Bernard Campan, qui ont triomphé au théâtre avec La dégustation, Et peut-être plus n’aurait pas eu la même saveur : « Pour incarner les deux personnages, il nous fallait un vrai couple de cinéma. Des acteurs déjà identifiés en couple pour qu’ils soient crédibles à l’écran dès les premières images dans lesquelles ils apparaissent. »

Et peut-être plus marque surtout le retour de Bernard Campan à la comédie. Ces dernières années, l’ancien Inconnu avait privilégié les rôles dramatiques. Le public, qui a découvert le film en avant-première ces dernières semaines, est « très heureux » de le retrouver dans ce registre, s’enthousiasment les deux réalisateurs.

« Bernard est très exigeant en matière de comédie, poursuit Wilfried Meance. « On lui fait beaucoup de propositions mais il prend son temps. Comme il a fait beaucoup de comédies avec Les Inconnus, il a très peur de décevoir le public si ce n’est pas un scénario qui lui plaît beaucoup. Il a peur que nous le comparons à ce qu’il faisait auparavant.

Mais ce film était pour lui une évidence. A l’écran, l’acteur se donne à fond, pour le plus grand plaisir du public, qui éclate de rire à chacune de ses expressions. « Nous ne savions pas que ce serait le cas à ce stade », raconte Olivier Ducray. « Les gens nous disent qu’ils vont revoir notre film parce qu’ils n’ont pas entendu toutes les répliques à cause des rires ! »

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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