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Pékin annonce des « patrouilles de combat » dimanche en mer de Chine méridionale

Les garde-côtes philippins bloqués par un navire de leurs homologues chinois, en mer de Chine méridionale, le 5 mars 2024.

La Chine a annoncé dimanche 7 avril qu’elle procéderait « patrouilles de combat » en mer de Chine méridionale – une zone maritime contestée – où doivent avoir lieu le même jour des manœuvres conjointes des Philippines, des États-Unis, du Japon et de l’Australie.

« Le 7 avril, le commandement du théâtre sud de l’Armée populaire de libération organise des patrouilles conjointes de combat naval et aérien dans la mer de Chine méridionale »» a annoncé l’armée chinoise. « Toutes les activités militaires qui perturbent la situation en mer de Chine méridionale et créent des points chauds sont sous contrôle », a-t-elle ajouté dans son communiqué, dans une apparente allusion aux exercices d’autres pays dans les mêmes eaux. Aucun détail n’a été fourni sur la nature et le lieu des manœuvres chinoises.

Samedi, les Philippines, les États-Unis, le Japon et l’Australie ont annoncé qu’ils organiseraient dimanche des exercices navals et aériens conjoints dans la zone économique exclusive des Philippines. Les quatre pays avaient souligné, dans un communiqué commun, que cela démontrerait « engagement collectif » alliés « renforcer la coopération régionale et internationale en faveur d’une région indo-pacifique libre et ouverte ».

Par ailleurs, le Premier ministre chinois Li Qiang a déclaré dimanche qu’il espérait que les États-Unis et la Chine pourraient « des partenaires, pas des adversaires », s’adressant à la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen à Pékin. M. Li a souligné au début de leur réunion bilatérale que les internautes chinois suivaient de près la visite de Mme Yellen depuis son arrivée cette semaine dans la ville de Guangzhou, ce qui, selon lui, montre « l’attente et l’espoir que les relations entre la Chine et les États-Unis continueront à s’améliorer ».

Rencontre entre Biden, Marcos et Kishida à Washington

Parallèlement, un sommet trilatéral entre le président américain Joe Biden, son homologue philippin Ferdinand Marcos et le Premier ministre japonais Fumio Kishida est prévu le 11 avril à la Maison Blanche à Washington.

Les exercices navals et le sommet surviennent après plusieurs escarmouches entre navires chinois et philippins près des atolls au large des Philippines ces derniers mois. Pékin revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, y compris les eaux et les îles proches des côtes de plusieurs pays voisins, malgré une décision de justice internationale qui lui a été défavorable en 2016.

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De hauts responsables américains ont affirmé à plusieurs reprises leur engagement « preuve » des États-Unis pour défendre les Philippines en mer de Chine méridionale en cas d’attaque armée.

Dans le même temps, les Philippines et le Japon ont entamé des négociations sur un accord de défense qui permettrait aux deux pays de déployer des troupes sur leurs territoires respectifs. Manille a déjà conclu un accord similaire avec l’Australie et les États-Unis.

Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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