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peine de prison avec sursis en appel pour l’architecte et le maître d’œuvre

Les deux accusés ont été acquittés lors d’un procès en première instance.

La cour d’appel d’Angers a condamné mardi l’architecte et le maître d’œuvre, mis en cause dans l’effondrement d’un balcon qui a causé la mort de quatre jeunes et en a blessé 14 autres en 2016 à Angers, à des peines de prison avec sursis. L’architecte, reconnu coupable de blessures et d’homicide involontaire, a été condamné à trois ans de prison et 30 000 euros d’amende. Le directeur des travaux a été condamné à deux ans de prison avec sursis et à 1 500 euros d’amende. Les deux hommes ont été acquittés en première instance.

Le 15 octobre 2016, un groupe d’amis participait à une pendaison de crémaillère dans un appartement du troisième étage d’un immeuble du centre-ville d’Angers, livré en 1998. Alors que la soirée se déroulait dans le calme, le balcon s’était brusquement détaché, entraînant dix-huit personnes. dans le vide. Quatre d’entre eux, âgés de 18 à 25 ans, sont décédés.

Mauvais positionnement des renforts

En mai 2022, le tribunal de première instance d’Angers a condamné le patron de l’entreprise de maçonnerie qui a construit l’immeuble ainsi que le chef de chantier et le contrôleur de la cour des comptes à des peines de prison avec sursis et à des amendes. . Mais le directeur des travaux, Éric Morand, également poursuivi pour blessures et homicide involontaire, a été relaxé. Quant à l’architecte Frédéric Rolland, il a été reconnu responsable sur le plan civil, mais pas sur le plan pénal. Le parquet avait décidé de faire appel de ces deux acquittements.

Lors du procès en appel qui s’est tenu à l’automne 2023, l’architecte et le maître d’œuvre ont été interrogés sur l’absence de nouveau plan suite au changement de mode de construction des balcons, du préfabriqué coulé sur place. Le mauvais positionnement des renforts, visible sur place selon les experts, a été au cœur des débats.

Lors des réquisitions, trois ans de prison avec sursis, 40 000 euros d’amende pénale, 1 500 euros d’amende pour délit, ainsi qu’une interdiction définitive d’exercer la profession d’architecte, ont été requis par le parquet. Le directeur des travaux a été condamné à deux ans de prison avec sursis et à 1 500 euros d’amende.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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