« Pauvre France », « Et l’essence ? », « Elle a raison ! » : cette cliente se rend dans quatre supermarchés pour faire ses courses et divise les internautes

Ce dimanche 29 septembre, « Capital » fait son grand retour sur M6 à 21h10. L’émission emblématique présentée par Julien Courbet plonge dans les coulisses de la grande distribution avec trois thèmes brûlants qui touchent le cœur du quotidien des Français : l’hégémonie des MDD (Marques Distributeurs), des formats XXL et l’injustice des différences de prix. prix. Ce dernier sujet, le premier abordé ce soir, lève le voile sur d’effrayantes disparités de prix selon les régions. Une enquête approfondie révèle que ces écarts peuvent créer un trou vertigineux de 1 300 euros par an dans le budget des ménages… pour un même panier. Face à ces inégalités flagrantes, l’émission met en avant les stratégies ingénieuses développées par des millions de Français pour optimiser leurs achats et préserver leur pouvoir d’achat. Parmi ces consommateurs avisés, l’histoire d’Anne, mère célibataire paloise, retient particulièrement l’attention. Ce dernier a développé une méthode bien particulière pour faire ses courses à moindre coût, défiant les statistiques et les algorithmes des grandes surfaces.

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« Ce n’est pas une vie de faire ça… »

Moniteur d’auto-école avec un salaire mensuel de 1900 euros, Anne vit dans un quartier réputé cher. Pour maîtriser son budget, elle a mis au point une technique ingénieuse : un carnet où elle répertorie minutieusement les prix des produits dans plusieurs supermarchés, au centime près. « Je ne veux pas dépasser mon budget. J’ai un budget de 50 euros pour la semaine donc je dois avoir tout sur la table toute la semaine pour 50 euros », explique-t-elle au journaliste de « Capital ». Après une heure à comparer les prix avec son fils, Anne entame son marathon shopping et n’hésite pas à visiter quatre magasins différents pour dénicher les meilleures affaires. Sa méthode lui permettrait d’économiser 10 à 15 % chaque mois, essence comprise. Forte de son expérience, Anne a même créé avec son fils une application participative permettant de partager les prix pratiqués dans les grandes surfaces françaises. Cette démarche a suscité des réactions plus que contrastées sur X (anciennement Twitter). Certains internautes saluent son initiative : « Eh bien, la dame a même calculé en fonction du prix de l’essence et ELLE A RAISON ! Tant mieux pour leurs gueules ! Je fais 3 marques mais pas le même jour ! » D’autres s’interrogent sur la viabilité de cette méthode : « Comme si le client allait faire 50 magasins pour 50 produits, qu’en est-il de l’essence ? Enfin, certains y voient le reflet d’une situation économique préoccupante : « Ce n’est pas une vie de faire ça, j’espère ne jamais me retrouver dans cette situation, c’est trop terrible. »