Hoshi est une artiste aux cicatrices profondes. Ce n’est pas pour rien qu’elle a ouvert son concert avec « Bad Dream ». Un titre symbolique du harcèlement que la chanteuse a subi une grande partie de sa vie. Des chocs, des remarques insultantes, des coups… Et malgré ça, elle est là, à Pratgraussals, pleine à craquer, malgré quelques épisodes pluvieux. Là, malgré les insultes ordurieres sur son apparence de la part de quelques bien-pensants qui ne sont là que pour le buzz. « Vous savez. Il y a quelques années, aux Victoires de la musique, j’ai embrassé une fille. Je ne savais pas que ça déclencherait une telle fureur. J’ai reçu plus de 10 000 menaces de mort. À tous ces gens, je dis « Fuck ». Grâce à vous, je souris, même si je n’en ai pas vraiment envie ce soir. Merci. » L’artiste parvient à captiver le public, à lever des milliers de mains. Elle chante « J’ai dansé avec toi », un hymne à la fin de la solitude.
« Soyez prudents. Nous vivons une époque compliquée. Il a fallu des décennies pour que le mariage soit possible pour tous. Et on peut tout perdre en quelques jours si on ne fait pas attention à ce qu’on met dans les urnes. » Ses tubes sont diffusés. « Je partirai » « la marinière ». Le public est à bord. Preuve pour Hoshi, le mauvais rêve s’est transformé en beau rêve grâce à la musique et au public.
Pause guitare 2024 : le joli rêve d’Hoshi
