Il a beaucoup plu ces derniers jours à Roland-Garros. Peut-être même trop. Car quand le tennis est absent des débats, ce sont les marges du circuit qui s’imposent. Pour le pire ou le meilleur, c’est à vous de juger.
« Sur les petits courts, il y a beaucoup de bruit. Dans ces moments-là, je me concentre sur moi-même »
Ce jeudi, c’est Paula Badosa (139e, 26 ans) qui s’est jointe au débat. L’Espagnol, qualifié pour le troisième tour, a estimé que « Iga Swiatek ne peut pas se plaindre, car j’ai joué sur 8 et 9 et on entend tout. On entend même Philippe-Chatrier. Elle a la chance de jouer uniquement sur le court Philippe-Chatrier, mais ça ne me dérange pas. Sur les petits courts, il y a beaucoup de bruit. Dans ces moments-là, je me concentre tellement sur moi-même et sur le match que ça ne me dérange pas. Pour être honnête, j’aime quand le public crie et soutient. On a eu une situation très difficile au temps du Covid, où il n’y avait pas de public. Je suis content qu’il soit de retour et je pense qu’il est vital pour notre sport. »
Le n°1 mondial, qui, il est vrai, ne doit plus se souvenir de ce que ça fait de jouer avec du public à quelques centimètres de soi sur un court latéral, l’appréciera.